ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Examens nationaux : Inscriptions en ligne, le parcours de combattant

La question de l’inscription en ligne pour les candidats aux examens nationaux devient récurrente. Certains candidats peu outillés en informatique jugent la nouvelle procédure très compliquée. Pour eux, il serait mieux d’organiser des séances de formation en amont pour les novices en informatique.

Les inscriptions pour les candidats aux prochains examens de fin d’année sont ouvertes. Chaque candidat est appelé à s’inscrire en ligne. Une nouvelle procédure introduite depuis l’année dernière par le ministère de l’éducation nationale. Pour les nouveaux candidats, cette mesure est très compliquée et inappropriée pour les eux.

« Peu de candidats maîtrisent l’outil informatique. Difficile pour des novices en informatique », explique Ali Abdallah, élève de la classe de terminale A4 au Lycée de Moroni. Selon lui, s’inscrire dans la plate-forme du ministère de l’éducation est un véritable parcours de combattant.

Il estime qu’il était mieux d’organiser des séances de sensibilisation et de formation avant le lancement de cette nouvelle procédure. « Malheureusement, le ministère n’a pas daigné organiser la formation alors que c’est la moindre chose à faire avant tout », a-t- il regretté.

Au-delà de peu de notion sur l’informatique de certains candidats, il se pose également un problème d’accès à un réseau dans c,,bhertaines régions. Mais aussi les moyens pour se faire payer de la connexion.

Ali Abdallah quant à lui, il s’interroge sur l’équipement informatique remis au ministère de l’éducation nationale. « Nous avons vu la réception d’un grand nombre de tablette par le ministère de l’éducation nationale. Ou sont-ils ? Pourquoi ne pas les mettre à la disposition des élèves ?  A quand ces tablettes seront mises à la disposition des élèves ?  », s’interroge-t-il.

Selon lui, mettre ces outils à la disposition des élèves donnera un coup de pousse à certaines familles aux moyens limités. Il se pose également une question de disparité entre établissements privés et public.

« Nous ne sommes pas comme ceux qui sont dans les écoles privées. Là bas, les inscriptions des candidats aux examens de fin d’année sont assurées par les responsables de ces écoles. Contrairement aux établissements publics, chacun se débrouille pour s’inscrire », déplore t-il. Ce candidat appelle le ministère de l’éducation nationale à se soucier des élèves du secteur public.

Kamal Said Abdou

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