Le gouvernement comorien par la voix de son porte-parole Houmedi Msaidie se prononce sur la reprise des liaisons entre Anjouan et Mayotte. Le ministre de l’agriculture indique que seuls les personnes qui seront partis de Mayotte de leur propre chef qui seront autorisés de débarquer du bateau. Un aveu d’échec pour le gouvernement qui avait pourtant tenu bon aux premiers jours de l’opération Wuambushu.

Au cours d’une conférence de presse tenue le lundi au ministère des affaires étrangères, le porte-parole du gouvernement a informé sur le compromis retrouvé entre les Comores et la France sur la reprise de la liaison entre Anjouan et Mayotte dans le cadre de l’opération Wuambushu.

Encore une fois, le gouvernement semble faire une machine en arrière sur les conditions qu’il s’était fixé lui-même en indiquant n’autoriser d’entrer que les personnes qui auront présenté une pièce d’identité. C’est qui avait encore une fois met un coup de frein à cette opération décriée par toutes les organisations des droits de l’Homme.

Les autorités comoriennes adoptent un autre tempérament après la rencontre de Paris, parlant maintenant de « départ volontaire » qui seront autorisés à débarquer. Fini donc les personnes qui se présenteront avec une pièce d’identité et qui seront les seules à être accepter par Moroni.

Néanmoins, le porte-parole fait comprendre que l’arrivée au pays de ces personnes sera examinée avec beaucoup plus d’attention et de vigilance.

Et lui d’accuser les élus Mahorais d’être les responsables de ce qui se passe actuellement à Mayotte.

Houmedi Msaidie est revenu sur la déclaration du chef de l’Etat sur la suspension du visa Balladur et l’appartenance de l’île de Mayotte dans le giron naturel.

Kamal Said Abdou