ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Fait divers : Amar Abdou n’a donné aucun signe de vie depuis sa disparition en 2017

Originaire de Chamlé dans la région de Mbude, Amar Abdou Soimadou  est disparu depuis 2017 en Tanzanie et jusqu’à nos jours, ce jeune théologien et  scientifique, n’a pas donné signe de vie. Mais sa famille est optimiste et continue les recherches.

Où est-il passé ? Quatre ans depuis que le jeune Amar Abdou Soimadou est disparu. Arrêté en Tanzanie après un contrôle de police effectué  dans un bus, à Tanzanie, le jeune Amar est disparu. Alors qu’il faisait ses études à Ouganda. De quoi cherchait-il à Tanzanie ? Il a été conduit au poste de police de Taarifa, au centre de Haroucha, deuxième grande ville de Tanzanie. Depuis son arrestation, ni son école à Ouganda ni sa famille n’ont reçu de ses nouvelles. La police l’aurait laissé partir après l’enquête sans signaler à sa famille ni à ses amis … la date de libération, encore moins les motifs de son arrestation.  

Mais sa famille croit toujours en sa vie en continuant à ses recherches. « Ma famille et moi allons toujours continuer à mener les recherches, tant qu’aucun signe de vie ou de mort n’a été donné. Je  me battrai toujours financièrement et physiquement pour découvrir si mon petit frère est en vie ou non. Car si au moins nous avons la confirmation qu’il est mort, nous aurions dû mettre fin à ses recherches », confie Hamza Abdou Soimadou, grand frère de la victime.

Le père d’Amar en déplacement de Tanzanie pour la seconde fois, a engagé un avocat (Me Saïd Larifou)  pour des démarches juridiques. Une mission de recherche a été menée par l’avocat, en vain. « Malgré les difficultés financières, les recherches portant sur la disparition par Me Larifou n’ont rien donné », se plaint son grand frère.

Pour rappel, Amar Abdou Soimadou a passé son Bac C en 2011 au madrasat Al-imane de Moroni. Il était parmi les élèves brillants de sa génération. En Ouganda, depuis sa disparation en 2017, l’association des étudiants comoriens s’est toujours mobilisée, chaque week-end, pour distribuer dans la ville où il résidait des tracts et flyers en forme d’avis de recherches.

Nassuf. M. Abdou

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