Placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Moroni depuis le mois d’octobre 2020, le policier et agent de la brigade mineurs est libéré le mois de février dernier. Mais à la grande surprise, quelques semaines après sa libération, il a quitté le pays pendant que la famille de la victime aurait engagé des démarches de faire un appel.
Les faits ont eu lieu dans la région d’Oichili Yadju où une fillette de 11 ans aurait été violée par un agent de la brigade de mineurs. Tous de même village et la victime était sous la responsabilité du violeur. Après examen médical, les résultats ont relevé une pénétration vaginale et des égratignures. Le policier a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Moroni.
Mais le prévenu violeur est libéré par la justice. Celle-ci estimant ne pas avoir assez d’éléments pour établir l’infraction. La déception de la famille victime qui, a tenté de relancer l’affaire, en vain. Le policier a quitté le territoire national il y a une semaine. Et selon nos informations, les agents de service de sécurité de l’aéroport auraient informé la justice comorienne qu’un « agent de la brigade des mineurs accusé d’agression sexuelle a franchi le service de police de l’aéroport de Hahaya. » « Il n’y a aucun mandat d’arrêt contre lui », aurait répondu le procureur général, dit-on.
La fuite mystérieuse du policier agresseur sexuel n’est pas le seul scénario qui inquiété le service d’écoute. Cette institution en charge de la protection des enfants contre les violences s’est dite sidérer également du fait que jusqu’à lors le dernier bulletin des actes des viols de 2020 est scellé sous un tiroir par la direction générale des droits de l’homme alors qu’on s’approche vers la fin du premier trimestre de 2021. « On cache quelque chose malgré qu’on est sommé à fermer les bouches », s’inquiète-t-il. Il est à noter que le service d’écoute et des organisations qui luttent contre les violences sur les mineures se sont indignés contre la libération du policier et agent de la brigade des mineures accusé de viol sur une mineure.
Nassuf. M. Abdou