Après l’annonce officielle du prix de la vanille, la brigade de recherche en collaboration avec l’office national de la vanille enregistre 6 cas de vols. Quatre présumés sont placés en garde à vue et deux suspects sont condamnés. Deux cas à Irohé Oichili, deux à Mandza dans la région de Mbudé, un à Toiyfa Mitsamiouli et un à Memboidju dans le Mitsamihouli, la semaine dernière.
Les cas de larcin n’ont jamais manqué en période de campagne de la vanille. Mais cette année, la situation n’en demeure pas trop inquiétante, selon Mohamed Youssouf Adam, majore de l’armée, rattaché au service national de la vanille pour la sécurité des acteurs et appréhender les voleurs de ce produit de rente. « Cette année, nous avons déjà enregistré 6 cas de vols dont deux personnes arrêtées et placées aux barreaux. Au point que nous sommes cette année par rapport aux années précédentes, ce n’est pas trop inquiétant. Mais cela ne sous-entend pas que nous allons baisser la garde, au contraire, nous veillerons pour la sécurisation des biens des acteurs de la vanille », a indiqué majore Mohamed Youssouf Adam.
Une politique de sécurisation des acteurs est déjà mise en place par la brigade et l’office national de la vanille, selon lui. Cette politique exige que chaque acteur soit muni d’une carte professionnelle afin de maitriser toutes les périmètres que la vanille sera vendue et de quel acheteur. « Si on arrive à ce stade dans lequel chaque acteur a une carte professionnelle, elle nous aidera à mieux savoir combien de kilos, l’agriculteur a produit. De qui s’agit-il et où aura lieu la vente », a expliqué Mohamed Youssouf Adam.
Les actes de vols ont été enregistrés dans différentes régions. Deux cas à Irohé Oichili, deux à Mandza dans la région de Mbudé, un à Toiyfa Mitsamiouli et un à Memboidju dans le Mitsamihouli, la semaine dernière.
Nassuf. M. Abdou