Après avoir maintenu le pèlerinage de cette année, l’Arabie Saoudite a opté pour une réduction du nombre des pèlerins. La réalisation de ce pilier musulman, cette année, concerne seulement ceux qui sont sur le territoire saoudien pour raison du coronavirus.
Bien que faisant partie des pays les plus touchés du Golfe par le coronavirus, l’Arabie Saoudite est un lieu de rassemblement annuel pour le pèlerinage. Ce cinquième pilier de l’islam a d’ores et déjà démarré. Les autorités saoudiennes ont pris toutes les dispositions contre la propagation du covid-19 au cours du pèlerinage. Le respect des mesures barrières est imposé. Le port du masque est obligatoire. Les pèlerins sont appelés à respecter la distanciation sociale, à un test dépistage avant d’entrer sur les lieux saints, effectuer une quarantaine avant la fin du rituel. Les pèlerins ne sont pas autorisés à toucher la Kaaba.
Plusieurs milliers de pèlerins vivant en Arabie Saoudite sont autorisés à accomplir le pèlerinage de cette année. Une décision due à la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. Les forces de sécurités surveillent les points d’entrée de la Mecque et des lieux saints. La décision d’exclure les pèlerins de l’extérieur n’est rien d’autre qu’une mesure de protection contre le coronavirus.
Aux Comores, presque 500 personnes ont été inscrites pour accomplir le pèlerinage cette année. Ces comoriens déjà enregistrés à l’agence nationale du Hedj et Oumra seront en première ligne l’année 2021. Aucun remboursement possible en dehors des conditions prévues par l’agence, notamment le décès ou une maladie grave constatée avant le départ. Mais le remplacement est possible, selon l’agence du hedj.
Touma Maoulida