Dans une conférence de presse, hier, à Moroni, Salim Matchindo s’est prononcé sur la pandémie Covid-19, les agressions sexuelles et la politique. Le porte-parole de l’Updc « apaisé » sonne la fin des violences faites aux enfants.
Les Comores traversent une crise sanitaire et d’agressions sexuelles. Salim Matchindo appelle le gouvernement à assurer son rôle. « On est touché par cette pandémie du Coronavirus, on est traumatisé et ça ne s’arrête pas là. Maintenant on doit faire face aux agressions sexuelles des mineurs qui augmentent de jour en jour », déclare-t-il.
Selon lui, on ne peut pas vivre en paix avec ce climat d’insécurité. « Je fais appel à la justice de faire leur travail. Les verdicts doivent être sévères ou appliquer la charriât du saint Coran », suggère-t-il avant d’ajouter : « les agresseurs devraient purger leur peine car sans cela notre pays finira par la terreur. Maintenant on a peur de laisser nos enfants trainer ensemble car l’homosexualité a pris d’ampleur. Je vous pris d’élever nos enfants comme nos ancêtres nous ont élevés. L’Etat comorien doit imposer des règles strictes aux violeurs pour qu’on puisse trouver la paix dans notre pays ».
Concernant la politique du pays, Salim Matchindo déclare que « L’Updc apaisé soutient la politique du président de la République. Ceux qui souhaitent être élus président qu’ils patientent jusqu’en 2024 car quelques soient les circonstances, le mandat du président prendra fin soit dans 4ans, 5ans ou 10 ans. En tout cas votre tour viendra », rassure-t-il.
Le conférencier annonce que l’opposition prépare un stratagème pour séparer nos îles alors que ce n’est pas ce que l’on veut pour l’avenir de nos enfants. « Nous sommes un pays de quatre iles. Nous sommes juste séparés par la mer mais nous avons le même sang qui coule dans nos veines. Nous devons tous aspirer à l’unité. Ne restez pas en France pour créer une autre ile car la démocratie existe dans notre pays. Vous avez le droit de vous imposer sur la politique de l’Etat », a dit Salim Matchindo.
Touma Maoulida