La légende de l’équipe nationale des Comores, âgée de 33 ans, Fouad Bachirou, a annoncé, samedi dernier, sa retraite internationale, 9 ans après qu’il a défendu les couleurs du drapeau national. L’annonce de fin de sa carrière internationale fait surgir de réactions des hauts dignitaires de l’Etat et acteurs du football en honneur de celui qu’on appelle « le prince du football comorien ».
On ne reverra pas Fouad Bachirou avec un maillot des Cœlacanthes sur les terrains. La star plutôt patriote de l’équipe nationale, âgée de 33 ans, a annoncé la fin de sa carrière internationale. « Maintenant, c’est 9 ans que j’ai eu la chance de défendre les couleurs de notre pays. Aujourd’hui, il est temps pour moi d’arrêter cette merveilleuse aventure. J’ai porté fièrement ce maillot et ce drapeau dans le but de représenter notre culture et notre football aux yeux du monde. Je vais retenir tous les sacrifices et toutes épreuves que nous avons pu traverser ensemble afin d’arriver à cette coupe d’Afrique des nations et faire briller notre drapeau », a-t-il annoncé.
« L’amour que vous m’avez apporté à chaque arrivée à l’aéroport, à chaque match, dans les rues, ces moments resteront avec moi pour toujours, et j’espère vous avoir rendus fiers et vous avoir donné l’espoir que nous pouvons viser plus haut », ajoute-t-il.
Le milieu défensif des verts a porté le maillot des couleurs du drapeau national à 48 reprises. Il a fêté sa première sélection le 5 mars 2014, alors qu’il n’était qu’à âgé de 24 ans et 316 jours. Son annonce à la retraite fait réagir plus d’un. « Merci encore Fouad Bachirou, pour tout le travail que tu as accompli pour les cœlacanthes. Tu resteras à jamais un symbole de fierté et de réussite pour notre nation », a réagi dans son compte officiel, Soeuf Mohamed El-Amine, ancien chef de la diplomatie comorienne.
Et Elhadad Himidi, ancien manager des Cœlacanthes n’a pas tardé à formuler ses éloges à Fouad Bachirou. « Voilà un grand prince du football comorien. Il n’aura échappé à personne que son œuvre compte incontestablement parmi les plus belles des cœlacanthes. Je retiens évidemment le footballeur inspiré et inspirant, mais surtout l’homme dont l’engagement n’a jamais failli, sur, mais aussi, en dehors du terrain », a magnifié Elhadad Himidi.
Nassuf. M. Abdou