Commentaire. Avec un nombre croissant des cas positifs de coronavirus en Union des Comores, l’inquiétude plane. Malgré les mesures de restriction, le pays s’abat au pire. Le covid-19 est hors de contrôle.
Les prochains jours s’annoncent difficiles. Une catastrophe discrète aux Comores. La crise sanitaire s’est enclenchée et transforme les hôpitaux en des lieux dangereux. Un véritable casse-tête que vive le peuple. Une faiblesse de l’Etat ? La population traverse une tragédie. Les Comores aussi. La pandémie de coronavirus risque de ravager tout un peuple. A l’allure où vont les choses, les dispositifs mis en place sont hors de contrôle. Tous les secteurs de développement sous l’eau ? Le pays est sous le choc. Un sentiment de culpabilité garanti que les autorités n’essayent pas de déployer les moyens pour garantir et rassurer la transparence. La gestion du covid-19 est pour l’heure, un véritable casse-tête. La situation s’aggrave vite. Les centres hospitaliers saturés. Bien que le personnel médical est en première ligne.
Il y a de l’urgence
La transparence de la gestion de cette crise s’impose. Un impératif. Oui. Toute stratégie doit s’articuler à cet impératif. Elle est cruciale. Que les autorités sanitaires y compris les comités de gestion, travaillent d’arrache-pied contre cette crise inédite et dénouent toutes les situations. La situation est exceptionnelle. L’urgence est la transparence. Où en est-on avec les aides matérielles et financières accordées à notre pays contre le coronavirus ? Le spectre de la communication.
Les autorités à la crise continuent à rassurer. Une gestion polémique. Moins de comoriens jugent assez bonne la gestion menée par les autorités à la crise. La pandémie du coronavirus peut porter un coup fatal à un pays comme le nôtre qui peine à se structurer. Certes toute la population est en alerte. Mais le manque de sensibilisation de la population rurale et urbaine fragilise la gestion. Le peuple est au bout de ses peines. La propagation du virus lié au covid-19 sème le trouble jusqu’aux plus étages de la société.
L’Etat mesure-t-il l’ampleur de l’épidémie ?
Tout le peuple est exaspéré. Les personnels soignants commencent à être débordés. Le coronavirus frappe de plein fouet les Comores. Le pays s’est-il préparé à faire bloc ? L’Etat mesure-t-il l’ampleur de cette crise ? Malheureusement, le pays n’arrive pas à limiter la propagation du virus. Pourtant, le gouvernement s’est cru armé face à cette crise sanitaire. La rhétorique se transforme en tempête. Une pandémie terrible. La gestion de cette crise ne rassure pas. Et l’Etat ne mesure pas l’ampleur de la crise.
Les autorités à la crise n’ont pas intégré la menace sanitaire qui pèse au point de consentir des sacrifices. L’avenir se décèle difficilement. Toutes les activités sont rattrapées de la crise sanitaire. La cacophonie. Le dysfonctionnement. Le pays est dans le qui-vive.
Aucun pays n’a jamais imaginé une telle crise de nature à paralyser le quotidien. Les Comores devraient s’engager à des mesures devant rassurer la population dans son ensemble. Puisque la situation s’aggrave de minute à une autre, du jour au lendemain et la menace est totale. Avec les Comores, il y a une lente prise de conscience et le président de la république semble prendre à la légère la crise. Les dégâts et les conséquences ne sont pas mesurés.
Le pire est là
Qu’on limite les dégâts que le virus aura à provoquer. Mais le gouvernement assomme la population. Le pays s’achemine au pire. Du 13 au 18 mai 2020, l’Union des Comores enregistre 34 cas positifs de coronavirus. Toutes les îles sont touchées de cette pandémie. Les Comores déplorent 1 mort et notent 8 personnes guéries. La vulnérabilité est immense. Le pire est là. Le pays est durement touché.
Kamal-dine Bacar Ali