ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Guerre au Soudan : L’Arabie Saoudite accueillera les 252 étudiants comoriens

Le conseil hebdomadaire des ministres a eu lieu, hier mercredi, à Beit-Salam. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment l’opération Wuambushu, la guerre au Soudan, entre autres. Selon le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié, l’Arabie Saoudite d’est porté volontaire pour accueillir les 252 étudiants comoriens coincés par les affrontements au Soudan. 

La guerre au Soudan et l’opération Wuambushu à Mayotte ont été les principaux thèmes abordés hier, en conseil des ministres. Deux sujets qui font l’actualité mondiale.

Devant les journalistes locaux, le ministre de l’agriculture et porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié a fait état de la réaction du gouvernement pour secourir les étudiants comoriens pris au piège par la guerre au Soudan.

Selon lui, l’Arabie Saoudite a accepté d’accueillir les 252 étudiants comoriens dans son territoire avant d’être rapatriés aux Comores. Un ouf de soulagement non seulement pour les milliers des parents qui sont pris par l’inquiétude. « Le gouvernement est entré en contact avec plusieurs pays voisins pour pouvoir accueillir les étudiants comoriens. Heureusement, l’Arabie Saoudite a accepté d’accueillir les 252 étudiants, dans les plus brefs délais, avant de les rapatrier aux Comores», a annoncé le porte-parole du gouvernement.

Concernant l’opération Wuambushu, le ministre Houmed Msaidié insiste et persiste que le gouvernement comorien dénonce cette opération « injuste et hors norme ».

Selon Houmedi Msaidie, le gouvernement comorien a signifié au gouvernement français leur désaccord sur cette opération. Puisque les Comores, comme d’autres pays du monde, mesurent les conséquences atroces d’une manœuvre de destruction des habitations et l’expulsion des personnes.

« Si la France veut détruire les bidonvilles, il devra trouver un moyen de reloger les expulsés. Cette opération provoque des dégâts matériels et humains », a-t-il fait savoir.

Abdoulandhum Ahamada

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