ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Histoire : Hantsinzi Mboikou, une cité énigmatique

L’origine du nom du village Hantsindzi n’est jusqu’à présent pas connue. Toutefois, cette localité de la région de Mboinku est une cité ancienne fondée par une grande personnalité venue de l’Afrique appelée « Mdjonga ». Lors d’une conférence de presse, tenue mercredi dernier à Hantsindzi, Kaabi Roubani président de l’association Djunduwo la Comores a fait savoir que les études anthropologiques n’ont pas déterminé dans quel siècle cette cité fut fondée.

L’origine du mot de la cité de Hantsindzi est dans l’incertitude. Pourtant cette localité classée au deuxième rang du poids démographique de la région Mboinku est ancienne. Lors d’une conférence de presse tenue, mercredi dernier, à Hantsindzi, l’enseignant chercheur à l’Université des Comores Kaabi Roubani rappelle l’ancienneté de cette localité de la région Mboinku.

« Selon les fouilles anthropologiques, Hantsindzi est une cité ancienne. Elle est fondée par un certain Mdjonga, une personnalité venue d’Afrique pour fonder des localités aux Comores comme la cité de Malé, Hantsindzi, Nvuni », précise l’enseignant chercheur à l’université des Comores.

Si les données anthropologiques n’ont pas encore tiré leurs conclusions sur l’histoire globale du pays, les partages d’informations et les recherches constituent, selon Hamdani Bacari un pas notable à la paix des localités.

« Nous continuons notre périple sur l’ensemble de toutes les cités de la Grande Comore.  Juste pour rappeler aux jeunes que, l’histoire est quelque chose d’exceptionnelle. On ne peut pas comprendre qui nous sommes sans pour autant connaître notre histoire. Notre engagement sur les terrains est une façon préventive afin de limiter les conflits intercommunautaires liés aux origines des cités », a expliqué Hamdani Bacari, enseignant d’histoire à l’université des Comores.  Hantsindzi est une cité ancienne, de brassage, car elle fait partie des cités de « Mdjonga ».

« Le choix de venir à Hantsindzi, fait suite après avoir collecté nos données, nos récits pour faire la présentation permettant à son tour la population locale d’intervenir  pour soulever un certain nombre de problématiques qui peuvent nous servir le jour où on décidera d’écrire l’histoire globale du pays», conclut Hamdani Bacari. 

Nassuf. M. Abdou

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