ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ibni Mahadhiou charge les responsables sur les nouvelles taxes

Quelques jours après les nouvelles mesures lancées par la Société   Nationale de l’Electricité des Comores (Sonelec), un ancien agent de cette société, Ibni Mahadhiou charge les responsables. Il appelle à la population comorienne de manifester contre cette procédure qui selon lui, est « erroné. »

Ibni Mahadhiou

La taxe de 2000 kmf par mois sur les compteurs à carte reste un vrai problème pour les citoyens comoriens résidants dans la Grande-Comores. La recharge de 5 000 kmf avait été de 32 kg et une redevance de 250 kmf. Alors qu’à présent, les utilisateurs n’obtiennent que 27 kg. Une démarche qui ne satisfait pas certains. Ibni Mahadhiou, un jeune qui travaillait à la société en charge d’électricité pendant 13 ans de service a montré que « la population mérite d’être avertie avant le lancement de cette politique, quelles que soient les circonstances. Une étape difficile à avaler pour certains jeunes d’aujourd’hui. »

Il a souligné qu’il n’est pas prêt à suivre cette démarche car il pense qu’il ne sert à rien de payer 5 000 kmf pour 27 kilos. Ces taxes risquent de causer des dégâts irréparables, selon lui. Il a pointé du doigt au personnel de cette société qui ne défend que leurs intérêts personnels. Il appelle en effet à la population de se rendre ensemble à la Ma-mwé pour s’indigner. « Nous ne pouvons pas tolérer ces genres de choses. En tant qu’ancien de la maison et adhérant du régime actuel, mené par Azali Asoumani,  je pense que la réduction des carburants  permettra de faciliter nos vie quotidienne. Si la direction de cette société ne réagit pas dans les prochaines heures, il y aura des problèmes », prévient-il. C’est en voulant recharger l’électricité qu’il a su les taxes de 2 000 kmf par mois, pourtant, il n’y avait que la redevance de 250 par mois. Il a aussi dénoncé le manque d’accueil au sein de cet établissement. « Après avoir constaté la recharge de 27 kilo, j’ai exigé au guichetier des explications et il a fait appel à un gendarme et quelques minutes après on m’a transféré à la gendarmerie », déplore-t-il.

H.H

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