Des ressortissants africains sont interpelés à Mwali par les forces de l’ordre de l’île. Ce sont 12 burundais et 18 congolais voulant se rendre à Mayotte. Le flux migratoire des ressortissants étrangers vers Mayotte ne faiblit pas.
Beaucoup s’élancent depuis l’île d’Anjouan à bord d’un kwasa kwasa, direction l’île sœur de Mayotte sous administration française. Elle est considérée par beaucoup comme un eldorado ou un transit vers la France.
Des hommes et femmes ressortissants des plusieurs pays africains prennent le risque d’embarquer dans des vedettes et bateaux vers une des trois îles avant de poser les pieds à Mayotte. Il faut noter que la traversée devient de plus en plus périlleuse pour les candidats.
Les naufrages de kwasa kwasa sont fréquents et meurtriers malgré la surveillance policière. Une présence policière qui ne semble dissuader les ressortissants des pays africains, candidats à l’immigration, toujours prêts à rallier Mayotte par la voie marine.
En effet, 30 ressortissants étrangers dont 12 burundais et 18 congolais ont été appréhendés à Mwali. Ils voulaient se rendre à Mayotte en passant par cette île.
A noter que depuis 2019, l’Etat français a augmenté les moyens de lutte contre « l’immigration clandestine » vers Mayotte à travers un programme appelé « Opération shikandra ». Et le mois dernier, la députée Estelle Youssoufa a appelé à verrouiller les frontières aux migrants de Mayotte.
Nassuf. M. Abdou