ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Infrastructure routière dégradée : Le danger est permanent

Les Comores souffrent d’un problème récurrent, celui de la dégradation de l’infrastructure routière. A la Grande Comore plus particulièrement, des routes sont quasiment impraticables. Des bosses, des nids-de-poule caractérisent certains axes principaux de l’île, provoquant par conséquent des accidents.

Dans certaines régions de Ngazidja, pour s’y rendre, il faut de l’endurance, tellement les routes sont cabossées. Emprunter ces axes relève d’une véritable aventure pour certains automobilistes qui ne sont pas au bout de leurs peines. Dans certaines régions, la situation est encore pire en période des pluies.

Les gouvernements avaient, pourtant, fait des promesses de grands projets des axes routiers. Des bitumages ont eu lieu. Trois à quatre années après, des nids-de-poule s’y observent. Il semblerait que la qualité du bitumage ne brille que dans les effets d’annonce.

Les routes impraticables nécessitent des aménagements. Au cas contraire, cela risque de mettre la vie des usagers en danger. La route Bahani-Hamahame, réhabilitée avant les élections de 2016 rend difficile la circulation des biens et des personnes.

« Les routes sont couvertes des poussières, des boues, des cailloux. Les voitures zigzaguent. De Bahani à Hamahame, Dimani-Domba et dans d’autres régions, ces réseaux routiers sont pratiquement impraticables. Il faut plus d’une heure avant d’arriver à destination. Lors des pluies diluviennes, des dégâts collatéraux sont causés dont des éboulements s’étendent. Des états de routes funestes et consternant qui ne s’expliquent que par la négligence et l’affabulation des gouvernements », a expliqué Mohamed Ahamada, un habitant de la région de Hamahame.

De son côté, Ibrahim Mbaé, à Badjini, la route est très dévastée. « Cette situation est devenue un véritable fardeau pour les citoyens car elle entrave le bon déroulent de leurs vies sociale et professionnelle. Il est difficile d’emprunter cette route. La route est défoncée. La population souffre énormément », a-t-il témoigné.

Cependant, le gouvernement retrousse leurs manches pour l’aménagement des axes routiers nationaux, notamment la route Bahani-Mitsamihuli à Ngazidja, financée par le fonds saoudien et la banque africaine de développement.

KDBA

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