Après l’adoption de la charte africaine de la jeunesse en 2006 lors du sommet du conseil exécutif à Banjul, le 1er novembre a été proclamé et institué comme « journée africaine de la jeunesse ». À cette occasion, les Comores ont célébré, pour la première fois cette journée. Et l’INJS a regroupé, hier, 120 lycéens pour un concours de dictées-questions.
Les Comores ont célébré, hier 1er novembre 2023, pour la première fois, la journée africaine de la jeunesse. Une édition visant à promouvoir la compréhension de la charte africaine de la jeunesse et de son rôle dans l’émancipation des jeunes et leur participation à la vie politique et sociale de l’Afrique.
Mais aussi, familiariser les élèves du lycée avec la vision Afrique 2063 et encourager les élèves à réfléchir sur leur rôle en tant que futurs citoyens engagés dans la transformation positive de leur pays et de l’Afrique.
Sur ce, l’INJS a organisé des activités de sensibilisation de la jeunesse comorienne. Il s’agit de la dictée festive sur les enjeux et défis de l’Afrique au 21ème siècle, regroupant 120 lycéens âgés de plus de 15 ans dont 80 issus de 4 lycées de Ngazidja et 40 pour 4 lycées de Ndzuani.
Cette activité innovante allie la promotion d’une expression écrite correcte à l’éducation civique, dans un format ludique qui stimule l’émulation entre les élèves. Des questions de compréhension et de culture générale par équipe, à travers des équipes par établissement pour répondre aux questions de compréhensions, plus précisément à l’agenda 2063 et à la charte africaine de la jeunesse.
En parallèle de cette célébration, l’INJS officialise la mise en place des clubs de l’UA au sein de ces établissements. Le directeur de l’INJS, Ali Chahidi précise que cette institution ne se spécifie pas seulement aux sports, mais plutôt un centre d’éducation et de sensibilisation de la jeunesse comorienne. « L’INJS est une institution pour la promotion de l’éducation et de la sensibilisation de la jeunesse comorienne. Et cette journée parle du commerce, de l’industrie,…africain», a-t-il déclaré.
Abdoulandhum Ahamada