ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée de droit : Le droit, un vecteur de régulation des relations sociales et des affaires

La journée de droit, une journée dédiée aux professionnels en droit, est célébrée hier pour la première fois aux Comores. Une journée au cours duquel, les professionnels en droit échangeront sur les perspectives pour améliorer le climat des affaires aux Comores. Le droit a toujours été un vecteur de régulation des relations sociales en général et celles des affaires en particulier, a annoncé hier à la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Ngazidja, Djae Ahamada chanfi, ministre de la justice lors de la célébration de la journée de droit. 

Les Comores, membres de l’Ohada, réitèrent son attachement à cette institution et à l’association pour l’unification du droit en Afrique dont leur objectif est d’assurer une sécurité juridique et judiciaire via le droit des affaires harmonisé, adapté et surtout évolutif.

« L’adoption au Niger en 2022 de l’acte uniforme relatif au système comptable des entités à but non lucratif, témoigne de l’approche holistique et évolutive du droit de l’Ohada », a souligné le ministre de la justice. Celui-ci a rappelé l’engagement du gouvernement comorien pour rendre plus attractif l’investissement national et direct étranger.

Pour le garde de sceaux, l’amélioration du climat des affaires est une activité de tous les jours et de tous les acteurs. A en croire le ministre, le droit des affaires, gage de sécurité pour les opérateurs économiques, constitue la toile de fond de l’ordonnancement juridique dans tous les pays qui s’inscrivent dans un élan d’émergence.

Aux yeux des opérateurs économiques, « la certitude juridique et judiciaire s’étiole, la transparence et l’efficacité sont décriées et la confiance entre les justiciables et l’appareil judiciaire s’effrite à tort ou à raison. Et ce malgré les différentes réformes engagées par le gouvernement plus particulièrement le ministère de la justice comme le renforcement des capacités des magistrats et l’augmentation de leur effectif pour mieux servir la population », a déploré Hamidou Mhoma, directeur régional de la CCIA.

« Nous devons réfléchir à la manière dont nous pouvons continuer à renforcer notre système juridique pour favoriser un climat des affaires encore plus favorable », estime-t-il ajoutant que « nous pouvons explorer des solutions innovantes pour renforcer notre système juridique et contribuer à bâtir un avenir où le droit continuera d’être un moteur puissant de développement économique ».

Kamal Said Abdou

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