Réunis hier au foyer des femmes de Moroni, les anciens fonctionnaires de l’Etat ont célébré la journée de solidarité des retraités. Ils réaffirment leur détermination de continuer à lutter pour la revalorisation indiciaire. Bien que certaines de leurs recommandations aient été honorées, Adibou Ali Saïd appelle ses « frères », qui sont dans l’administration de ne pas mettre du feu dans le gaz.
Les anciens fonctionnaires de l’Etat ont répondu présent, hier jeudi 30 novembre, au foyer des femmes pour la journée de solidarité des retraités.
C’était l’occasion pour ces anciens fonctionnaires d’exprimer leur mécontentement auprès du gouvernement comorien après un an de lutte pour leurs droits respectifs.
« Notre situation arrive dans une zone de turbulence. Les administrateurs actuels semblèrent avoir oublié que c’est ici qu’ils viennent tous. Nous, on ne s’affaiblit pas, au contraire nous devons nous unir et affirmer avec détermination, notre existence pour exiger nos droits », a déclaré Anjibou Ali Saïd, ancien inspecteur général des finances.
Ce dernier reconnaît par ailleurs, des avancées majeures de ses démarches depuis un an, toutefois, dit-il, le chemin reste long à parcourir pour obtenir gain de cause sur d’autres priorités.
« Pourquoi tout le monde a eu une revalorisation indiciaire à l’exception des retraités ? Nous continuerons de lutter pour l’augmentation de notre pension alimentaire jusqu’au bout. Et, j’insiste pour appeler nos frères qui sont dans l’administration actuelle d’arrêter de mettre du feu dans le gaz », lance-t-il.
Ancien élément de l’armée nationale, devenu président de l’association des retraités de l’armée comorienne (ARMC), Ahmada Tamou a insisté sur la nécessité d’ouvrir un mutuel de santé pour les retraités.
« Autant le pouvoir d’achat est très élevé, autant nous devons solidairement réclamer une couverture sanitaire pour les retraités au même titre que celles des militaires. Cela aidera les autres à palier avec le contexte actuel auquel le monde fait face », conclut-il.
Nassuf. M. Abdou