ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée mondiale de l’enfant : L’Unicef plaide pour la protection de l’enfant

Hier, le commissariat au genre, en collaboration avec l’Unicef a lancé les activités relatives à la célébration de la journée mondiale de l’enfant le vendredi 20 novembre. Une date qui marque le 31e anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant.

Le 20 novembre 1989, l’assemblée générale des Nations-Unies a adoptée la convention internationale de l’ONU relative aux droits de l’enfant. Cette convention est largement reconnue comme un événement majeur pour les droits de l’homme, identifiant ainsi les enfants comme des acteurs socio-économiques, sanitaires, politiques, civils et culturels.

« Je voudrais rappeler que les enfants ont des droits, aucun être humain n’est pas la propriété d’un autre. On considérait l’enfant comme la propriété de ses parents, en l’occurrence, de son père. Ce sont  eux qui déclarent de sa vie, de sa formation et de l’utilisation de sa force de travail. L’enfant devait obéissance. Ce n’est qu’au moment de l’industrialisation et de l’introduction de la scolarité obligatoire que la société bourgeoise s’est mise à distinguer entre le monde des enfants et celui des adultes », a déclaré la commissaire au genre, Mariama Ahamada.

« Les enfants prennent le contrôle et plaident pour que le monde se transforme en bleu. Cela veut dire qu’une protection accrue et une attention particulière doivent se manifester en faveur du monde des enfants. Chers enfants, le 20 novembre de chaque année, la communauté internationale procède à un bilan pour évaluer les efforts réalisés mais surtout manifester le désir de les intensifier pour assurer un épanouissement des enfants et de renouveler leur engagement à protéger », poursuit-elle.

Le représentant de l’Unicef, Marcel Ouattara a rappelé que la protection de l’enfant est une obligation chez les adultes. « Ce n’est pas une question de volonté des adultes pour protéger les enfants mais c’est une obligation. Dans cinquante ans, nous ne serons pas là, ces enfants seront des avocats, des médecins,… L’enfant a donc besoin d’un monde meilleur. L’éducation des enfants est un devoir des parents. L’Unicef essaie d’appuyer le gouvernement par un plaidoyer. La protection des enfants contre les viols est une nécessité », a-t-il dit. 

Abdoulandhum Ahamada

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