ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée Mondiale de lutte contre la corruption : Les employés de Moroni Terminal sensibilisés

Comme chaque année, Moroni Terminal sensibilise ses employés au danger de la corruption. En cette journée organisée le 9 décembre dernier au Retaj, Mounayate, cheffe personnelle de Moroni Terminal a souligné aux employés que la corruption quelle que soit sa nature peut faire chuter la société et que Moroni Terminal ne tolère pas la corruption.

Le 9 décembre a été déclaré Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention des Nations-Unies contre la corruption adoptée par la résolution 58/4 de l’Assemblée générale des Nations-Unies le 31 octobre 2003. Dans cette optique, Moroni Terminal s’aligne avec le monde et s’engage à lutter contre ce fléau à travers la sensibilisation de leurs salariés sur les dangers de la corruption. Ce choix de cibler les salariés n’est pas au hasard, ils sont les premiers exposés au danger et qu’il revient à eux de mener la lutte.

« L’islam et la corruption : des fournisseurs et clients », tel est le thème retenu. Ahmed Aboubacar Mohamed alias Moughalid,  un prédicateur, a insisté sur le fait que l’islam interdise la corruption. Selon lui, notre religion n’accepte pas la corruption. « D’ailleurs, notre prophète a bien insisté que la corruption est un péché et qu’il ne faut pas le commettre », a-t-il rappelé. Conscient que la corruption tue, Mounayate, cheffe personnelle de la société Moroni Terminal est revenue sur le règlement intérieur qui régit la société. La cheffe personnelle a fait appel au respect de ce règlement qui réprime tout acte de corruption.

Au cours de son discours, elle a ainsi rappelé que la corruption est dangereuse et qu’il faut mettre une barrière. Elle est dangereuse dans la mesure où elle peut effondrer une société. A l’entendre, la corruption n’est pas le fait de détourner une personne de son devoir, elle est le fait de falsifier le document. Concluant que chacun est concerné par plusieurs engagements et qu’il faut les respecter. D’ailleurs, dit-elle, le code de bonne conduite confirme ces engagements dans la lutte contre la corruption et la lutte contre les pratiques anti-concurrentielles. 

Kamal Said Abdou

 

 

Laisser un commentaire