ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Justice : Les avocats de Me Fahmi appellent à une élection du conseil de l’ordre

Me Fahmi est attendu à passer en conseil de discipline, hier. Ces avocats ont refusé la tenue de l’audience sous prétexte que le conseil de l’ordre a un manque de légitimité du mandat et possède des places vacantes au sein de cet organe. Selon Me Moudjahid Abdoulbastoi, une organisation d’une assemblée générale élective sera la meilleure solution possible.

On attendait l’audience de l’affaire de Me Fahmi, hier, en conseil de l’ordre. Les avocats de Me Fahmi ont dénoncé quelques irrégularités du conseil de l’ordre des avocats. Une illégitimité des membres de l’organe et un quorum non valide ont été signalés. « L’audience est faite aujourd’hui (hier, Ndlr). On défend Me Fahmi. Nous sommes déçus de ce qui se passe au conseil de l’ordre du barreau de Moroni. Le mandat de cet organe est expiré depuis le 25 avril dernier. Le bâtonnier Me Mzimba a reçu la lettre qui recommande l’organisation d’une assemblée générale élective le 25 avril 2020. Le bâtonnier n’a pas cédé la place à un autre confrère. Dans ce sens, le mandat du conseil de l’ordre est illégitime », a déclaré Me Moudjahid Abdoulbastoi, un des avocats de Me Fahmi. Et lui d’ajouter « on ne reconnait pas ce conseil de l’ordre. Car le bâtonnier ne peut pas prendre cette institution en otage. Il est donc évident que je n’accepte pas les sanctions de cet organe invalide ».  

Me Moudjahid souligne ainsi que la composition même du conseil de l’ordre possède des postes vacants. Selon lui, le quorum de cet organe n’est pas donc valide. « Le conseil de l’ordre est composé de 9 personnes. Certains avocats ont démissionné de leur fonction. Me Mzimba a signalé qu’il ne pourra pas juger Fahmi car il a un contrecœur avec lui. Actuellement, Il reste trois avocats au conseil de l’ordre. Certaines places sont vacantes », a-t-il critiqué. « Les trois avocats présents à l’audience ont décidé de répondre nos requêtes le 17 octobre prochain », conclut-il. 

Abdoulandhum Ahamada

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