ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Justice : Soilihi Djaé dément d’avoir détourné 5 millions kmf

Le procureur général, Djaé Soilihi est accusé, via les réseaux sociaux, d’avoir détourné 5 millions de francs comoriens lors de l’organisation des récentes audiences spéciales. Hier,  le procureur général  a convié la presse pour démentir ces allégations et diffamations qui nuisent gravement à son image.

Après la tenue des audiences spéciales sur les agressions sexuelles sur mineures, Djaé Soilihi, procureur général est accusé d’avoir détourné 5 millions de francs comoriens réservés aux indemnités des juges et greffiers. L’on a appris l’histoire via les réseaux sociaux. Le procureur général condamne fermement cette information. « Nous avons organisé les audiences spéciales pour les agresseurs des mineures. Certains juges et greffiers étaient indemnisés puisqu’ils travaillaient dans des jours et heures inhabituels. Ces personnes-là étaient indemnisées par leur volume de travail. Nous avons géré ces indemnités avec équité, droiture et sans injustice. Mais après cela, j’ai vu des sites internet commandés par des journalistes, entrainent de salir ma personnalité. Selon ces sites, le procureur général aurait détourné cinq millions de francs comoriens. C’est horrible car, et le montant aussi bien que l’infraction ne sont que des allégations diffamatoires à mon encontre. Je n’ai jamais détourné 5.000.000 kmf lors de ces récentes audiences. J’ai toutes les pièces comptables signées par les personnes appropriées », a témoigné le procureur général.

Dans son intervention, le procureur général donne des conseils aux journalistes. Selon lui, le journaliste est appelé à faire des investigations au lieu de publier des fausses informations. « À l’échelle mondiale, le media est considéré comme le quatrième pouvoir. Le journaliste doit avoir un esprit critique, une déontologie et une éthique. Ce n’est pas normal que celui qui obtient un téléphone avec un écouteur se proclame journaliste. Le journaliste doit faire des investigations sur un sujet posé. Il n’est pas permis qu’un journaliste diffuse des fausses informations qui conduisent à un manque de respect. Il existe une infraction de divulgation de fausses nouvelles », a-t-il conseillé.

Abdoulandhum Ahamada

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