Une proposition de loi d’amnistie est soumise à l’assemblée nationale. Abdou Oussein, président de l’assemblée n’a pas exprimé le contraire. Selon Abdou Oussein, cette loi doit être passée en conseil des ministres et à l’assemblée pour approbation. Mais la suppléance du président ne lui rassure pas que cette loi sera adoptée.
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Les parlementaires comoriens se montrent unanimes sur la question des condamnés politiques. Une proposition de loi d’amnistie est soumise à l’assemblée nationale. Mais le mot du gouvernement sur la loi est indispensable. Abdou Oussein, président de l’assemblée nationale se dit prêt à accompagner les parlementaires. Entant que président de cette institution, Abdou Oussein n’a pas écarté sa responsabilité. « J’ai ordonné mon directeur de cabinet d’envoyer cette proposition au conseil du gouvernement », affirme-t-il. Le président de l’assemblée nationale a indiqué que cette proposition de loi « bien qu’elle soit soumise au parlement, elle doit être aussi discutée en conseil des ministres puis retournée à l’assemblée pour approbation. Et cela doit être fait en session extraordinaire. »
Selon le président de l’assemblée, « c’est le président de la République qui doit convoquer une session extraordinaire », et pourtant souligne-t-il, il ne reste que quelques jours avant la tenue des élections. Ce qui n’est pas sûr que cette procédure pourra aboutir à temps, dit-on. « Moi entant que président de l’assemblée, j’ai exercé mon rôle », dit-il. « La convocation d’une session extraordinaire est-elle possible vu la présidence suppléante. De toute façon, moi je ne sais pas », laisse-t-il penser.
Kamal Saïd Abdou