ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Lutte contre la consommation des produits stupéfiants : Les forces de l’ordre maintiennent la pression contre les dealers

Les forces de l’ordre ont arrêté la semaine dernière plusieurs consommateurs et vendeurs de produits stupéfiants à Madjadjou, reconnu comme l’épicentre du trafic de tout genre. Une opération saluée par les citoyens parmi lequel Mohamed Bacar, résidant à Caltex qui a précisé hier que les forces de l’ordre ne doivent pas baisser la garde car ces personnes arrêtées peuvent reprendre leurs activités une fois sorti de prison.

La plupart des consommateurs de produits stupéfiants sont des jeunes de moins de 25 ans contrairement à ceux qui vendent. Les forces d’intervention ont mis la main sur plusieurs personnes la semaine dernière à Madjadjou, au sud de la capitale, considérée comme la plaque tournante de la drogue et de l’alcool. « C’est une bonne initiative de mener cette opération afin d’appréhender ces délinquants. Toutefois, cette opération ne doit pas s’arrêter là. Il faut accroître le niveau de sécurité dans l’ensemble des quartiers afin de démanteler tous les réseaux opérant dans notre capitale », indique Mohamed Bacar, jeune résident à Caltex.

Ce dernier rappelle que la circulation de la drogue, la vente des boissons alcoolique et la prostitution dans les quartiers menacent la vie des résidents. « Il faut aussi appréhender les prostituées et détruire les cambuses ouvertes dans nos quartiers. La plupart de ces filles ne sont pas des comoriennes. Nous sommes dans un pays musulman, on ne peut laisser la prostitution et la vente de drogue et alcool dans notre pays gagner le terrain. Le ramadan c’est dans quelques jours, c’est l’occasion pour les forces de l’ordre de multiplier le contrôle », avance-t-il.

« Les étrangers qui sont aux Comores doivent respecter l’image de notre pays. Ils ont la liberté de vivre ici mais sous quelques conditions notamment le respect de la culture de notre pays. Je crois aussi que l’opération doit porter sur ceux qui ne font pas le ramadan. Dans nos quartiers, il y a des personnes qui fument et mangent dans la matinée du ramadan et d’autres font du n’importe quoi », conclut-il. 

Kamal Said Abdou

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