La note qui a suspendu provisoirement la collaboration entre la mairie et la société Cobaten fait remous. Décision politique ou apolitique ? Chacun à sa guise. Mais, le courant ne passe surtout pas entre le premier adjoint maire et les agents de la mairie de Moroni. La société Cobaten est-elle victime de ce bras de fer ?
« Cette affaire n’en rien avoir avec la politique. Pratiquement, il y a un an et demi, Cheick Ali Bacar Kassim ne vient pas à la mairie », a affirmé le chef des opérations à la mairie de la capitale. Les responsables de cette commune rejettent toute allégation faisant savoir que la suspension provisoire du contrat de ramassage des déchets et ordures dans la capitale par la société Cobaten a une connotation politique.
Certains estiment que cette suspension est due suite à la déclaration du premier adjoint maire à Ajao qui lui-même a laissé entendre qu’il serait viré. Or, la mairie annonce qu’il ne se présenté pas dans ses fonctions communales. Où est-il passé ? La politique que prévaut le pays peut-elle motiver la mairie à rompre le contrat de ramassage des ordures ? Comment la mairie va-t-elle gérer cette crise ?
Comme Campagnard s’oppose au régime en place et qu’il est aussi candidat pour Beit Salam, des citoyens expliquent que cela pourrait être la cause de la rupture de la mairie et la société Cobaten. La mairie s’en prend à Campagnard ? Pour Mhoudine Allaouia, « certes je suis la sœur de Sitti Farouata, candidate au poste de gouverneur de Ngazidja, mais cela n’en rien avoir avec la note signée », dit-elle.
Kamal Saïd Abdou