Sultane Abdou Ibrahim, un jeune comorien, âgé de 11 ans, a mémorisé le Coran. Pour le soutenir, l’ambassade de l’Arabie Saoudite aux Comores a, hier jeudi, organisé une cérémonie de remise de cadeaux comme signe d’encouragement. Une manière d’inciter les enfants à s’intéresser exclusivement à la mémorisation du Saint-Coran.
L’ambassade de l’Arabie Saoudite en Union des Comores s’est enthousiasmée après la mémorisation du Coran du jeune Sultane Abdou Ibrahim, âgé de 11 ans. La représentation diplomatique saoudienne a organisé une cérémonie religieuse, pour encourager aux parents et à cet enfant et surtout inciter les autres jeunes à maîtriser le livre saint. Un geste symbolique et un exemple à suivre pour les jeunes en bas-âge.
L’ambassadeur saoudien, Dr Attallah Bin Zayed Al Zayed a montré l’importance et la valeur de la parole de Dieu (Coran). A l’entendre, l’ambassade ne ménagera aucun effort pour accompagner les enfants à la mémorisation du coran.
« Nous saluons les efforts fournis par les parents de cet enfant (Abdou Ibrahim et Hadidja Mhadji). J’ai reçu cette information, à travers les journaux. Aujourd’hui, nous attribuons ces cadeaux comme un geste symbolique », a exprimé l’ambassadeur saoudien.
Selon le diplomate saoudien, le royaume de l’Arabie Saoudite prend en considération la valeur du Saint-Coran. « J’espère que les autres jeunes vont imiter le parcours de Sultane et comment est-il parvenu à ce stade important. Ses parents doivent redoubler des efforts pour garantir son éducation », a ajouté Dr Attallah Bin Zayed Al Zayed.
De sa part, Abdou Ibrahim, le père du jeune Sultane, remercie l’ambassade saoudienne pour avoir honoré son enfant. « Nous sommes heureux de cette distinction envers notre enfant. C’est une grande fierté. Sultane a suivi ses études à la madrasa Saïd Salim et à l’âge de onze ans, il a pu mémoriser le Coran tout entier. Il est en classe de 6e à l’école Abdoulhamid. Il est arrivé 1er de la classe à l’issue de l’examen de premier trimestre avec une moyenne de 18 sur 20. Cela montre bien que le Coran ouvre l’esprit », a-t-il magnifié.
Abdoulandhum Ahamada