Remplacé par Hamada Moussa, Ali Ibouroi a passé la main à son successeur, hier lundi, à travers une cérémonie de passation. Le nouveau ministre de l’énergie a du pain sur la planche, dans un pays frappé par des délestages, des coupures et des pénuries d’eau.

Le chef d’Etat, Azali Assoumani a signé, le 11 août 2023, un décret portant nomination d’un nouveau ministre de l’énergie, de l’eau et des hydrocarbures, Hamada Moussa alias Aby. Et lundi dernier, Aby a pris ses nouvelles fonctions. Dans son discours, le nouveau ministre a exprimé sa volonté de travailler constamment et multiplier ses efforts pour une amélioration du secteur de l’énergie et de l’eau. Des déclarations rassurantes au public malgré les nombreuses turbulences existant dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des hydrocarbures.

Cette nomination a fait écho dans la mesure où la région de Domba est à couteaux tirés avec le régime plus particulièrement, le chargé de la défense à cause du découpage électoral. « Le remplacement du ministre Ali Ibouroi par Aby est une sorte d’humiliation puisque tout d’abord, Azali n’a pas fait un remaniement ministériel et aussi ces deux hommes sont connus par leur lien familial », a souligné Mahamoud Anziz.

De son côté, Saïd Abdou, jeune économiste, a indiqué que le nouveau ministre a du pain sur la planche. Précisant que ces domaines (énergie, eau et hydrocarbures) ont connu depuis des décennies des problèmes.

Selon lui, les rôles du ministre de l’énergie, de l’eau et des hydrocarbures est chargé de la conception et de la mise en œuvre de la politique énergétique. Visant un développement harmonieux et durable pour le pays, le défi étant d’assurer un approvisionnement en énergie suffisante, de meilleure qualité et à moindre coût. Et malgré cela, le pays n’a jamais connu une bonne gestion en énergie, en eau et en hydrocarbures.

Abdoulandhum Ahamada