ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Mohamed Hassane Halidi, maire de Moroni : « Les frontières de Moroni ne souffrent d’aucune ambiguïté »

La question des délimitations de la capitale de Moroni entre le sud et le nord de la capitale fait remous. Lors d’une conférence de presse tenue samedi dernier à la mairie de Moroni, Mohamed Hassane Halidi a déclaré que « les frontières de Moroni ne souffrent d’aucune ambiguïté. Le décret de 1962 est claire. »

La commune de Moroni suit l’arrêt de l’Assemblée nationale de 1962 qui, selon Abdallah Mohamed Kassim, conseiller à la mairie,  n’a pas eu modification jusqu’à nos jours sur les délimitations de la capitale. Et pourtant cette question constitue un enjeu entre les communes environnantes de la capitale. « Les frontières de la capitale ont été établies conformément à l’arrêté de 1962 et de 1968 précisant comme suit : villa Madelin perpendiculaire à la mer. Au nord perpendiculaire à la mer jusqu’à villa Mohamed Ahmed jusqu’à Salimani transversal. Cela a été voté par l’Assemblée nationale coloniale dont Nassuf Ahmed Abdallah était le président », a précisé le conseiller Abdallah Mohamed Kassim. « S’il y a une modification des frontières, il appartient aux élus de la nation de le faire mais ce n’est pas à nous », a-t-il indiqué.

Selon le conseiller, personne n’entrera en conflit sur cette affaire car Moroni est la capitale fédérale de l’Union des Comores. Pendant que les communes du nord de la capitale et celles du sud réclament chacune ses frontières, le silence de l’Etat est inquiétant. Contrairement à Mohamed Hassane Halidi, maire de Moroni, « les frontières de Moroni ne souffrent d’aucune ambiguïté », a-t-il déclaré. Selon le maire, en 1988, les élus ont insisté sur la question des frontières de Moroni appuyant l’arrêté de 1968. S’inspirant de la période de l’ancien président de l’ile de Ngazidja, Elbak, lequel a institué les frontières de l’assemble des villages de Ngazidja. « Le président Elbak a repris les frontières établies par l’arrêté de 1962 », a-t-il rappelé. Le maire confie qu’il n’entrera pas en conflit avec les voisins puisque, « c’est une affaire de l’Etat. »

Kamal Saïd Abdou

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