ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Office national des notaires : Me Assoumani, nouveau président s’engage à moderniser la profession

Lors de la passation de service samedi dernier au Retaj, Me Assoumani, président entrant de l’office  national des notaires a félicité le travail effectué par son successeur et s’engage à promouvoir l’innovation et la modernisation de la profession. Selon-lui, la formation continue et le développement du métier sont les deux axes prioritaires durant son mandat.

Le notaire est un officier public mandaté par l’autorité publique, chargé d’instrumenter les actes pour lesquels, la loi prescrit la forme authentique auquel les parties veulent une forme.

Aux Comores, le rôle du notaire était assuré par le tribunal cardial mais au fil du temps la loi du 31 décembre 2011 a vu  le jour, et l’office national des notaires est institué. Il s’agit d’un métier libéral et indépendant, selon Me Assoumani, président entrant.

A l’en croire, le notaire joue un rôle essentiel en garantissant la sécurité juridique des transactions et des actes juridiques. « Notre expertise et notre intégrité sont des piliers sur lesquelles reposent la confiance et la stabilité de notre système juridique », a-t-il indiqué. Le nouveau président a insisté que le notaire ne doit pas être un jardin humide où poussent des champignons, mais une institution dont les conditions d’accès sont prévues par l’article 5 de la loi N° 11-015/AU, portant organisation de la profession des notaires en Union des Comores.

« Entant que président, je m’engage à promouvoir l’innovation et la modernisation de notre profession tout en préservant les valeurs fondamentales qui nous définissent  », a-t-il promis. Peu connu du grand public, beaucoup reste à faire pour plus de visibilité, de rigueur et de professionnalisme du métier.

Le nouveau président a tracé sa feuille de route. « Mon équipe et moi nous engageons à encourager la formation continue et le développement professionnel de nos membres, en les aidant à acquérir les compétences nécessaires pour relever les défis du XXI ème siècle », a-t-il dit.

Conscient de la lourde tâche qui attend le nouveau bureau, Me  Mohamed Toihir se dit confiant de l’engagement de son successeur. Selon lui, le travail n’est pas fini car le chemin parcouru nécessite la volonté et beaucoup d’engagements.

Kamal Said Abdou

Laisser un commentaire