ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

OIT : L’organisation internationale du travail fête ses 102 ans

Hier mercredi, à la Ccia Anjouan, les administrations, les travailleurs sont formés sur la loi et le code du travail, hier mercredi. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la célébration des cent deux ans de l’organisation internationale du travail. Une organisation fondée en 1919. La seule institution à tripartite des Nations Unies avec187 états, membres.

Les échanges sont axés sur le code du travail, le rôle des syndicats. « Nous avons rassemblé les travailleurs, les chefs d’entreprises et de l’administration de Ndzuwani pour nous rappeler sur le dialogue tripartite sur la gestion des difficultés et conflits dans le travail. Nous allons voir comment est composé le travail, l’OIT, voir les intérêts du dialogue entre les parties concernées aussi voir la loi du travail. Nous voulons que le gouvernement, les syndicats, et les travailleurs comprennent, travaillent ensemble pour avoir les meilleures solutions possibles pour la bonne marche des entreprises et des employés », a exprimé Salim Soulaimana, secrétaire général du Ctc. « Les employés et leurs employeurs ne trouvent pas de solutions en cas de problème parce qu’ils ne comprennent pas comment faire un recours aux procédures. Les syndicats sont là et nous allons mettre un mouvement qui sera composé du syndicat et des représentants des entreprises. Ce mouvement fera office de trouver des solutions en ce qui concerne toutes les questions du travail », annonce-t-il.

Pour Mokhtar Zouboubou, chargé de la conception de la politique du travail « le gouvernement a un rôle important en cas de conflit entre les employés et les employeurs à travers la direction nationale du travail et de l’emploi qui a le service d’inspection du travail », affirme-t-il. Selon lui, l’inspection du travail a le rôle de trouver un arrangement entre les deux parties. « En cas de non-conciliation, l’inspection du travail peut établir un certificat de non-consensus au tribunal qui, à son tour, va inclure une procédure de conciliation et en cas de non-conciliation, le tribunal va envoyer le dossier pour jugement », indique Mokhtar Zouboudou. 

Ahmed Zaidou

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