Parti politique et Ong sont tous contre l’opération Wuambushu à Mayotte. Le parti Ulezi, dans un communiqué publié lundi dernier dénonce cette opération et appelle l’Etat français à respecter les droits internationaux.

En France, à la Réunion et aux Comores, l’opération d’expulsion et de destructions des logements dits « bidonvilles », à Mayotte est considérée comme une opération contraire aux valeurs et droits humains. La société civile comorienne s’aligne aux côtés des organisations internationales pour exprimer leur indignation face à cette opération visant à détruire la dignité humaine. Le parti Ulezi monte au créneau et appelle à la solidarité de tous pour relayer ces informations auprès des opinions du monde.

« Le parti Ulezi dénonce avec la plus grande vigueur ces actes inhumains, appelle les femmes, les hommes épris de paix et de liberté ainsi que les Ongs comoriennes et internationales à se joindre à nous afin de relayer ces informations graves à toutes les opinions du monde. Les conséquences de ces actes policiers cruels entraîneront des conséquences dramatiques à toute l’archipel », a interpellé le 1er secrétaire national du parti Ulezi, Natuk Mohamed.

Le parti Ulezi appelle toutes les forces politiques et de la société civile à réagir immédiatement pour stopper cette opération commanditée par le gouvernement français. « La désescalade doit prendre le dessus, la cohésion et le rassemblement de toutes les forces politiques et de la société civile dans l’archipel doit nous animer », a-t-il mentionné.

Mais, force est de constater que le gouvernement français a décidé de maintenir sa décision puisqu’il a dépêché, à nouveau, samedi dernier, plus de 200 gendarmes mobiles et des véhicules militaires pour la mise en exécution de l’opération Wuambushu, à Mayotte. 

Abdoulandhum Ahamada