ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Opinion : L’amnésie collective de l’opposition et de ses affidés

L’opposition comorienne incarnée par des multiples clans dont on ne connait même pas laquelle est légitime souffre d’une amnésie collective très avancée. Par conséquent elle ne cesse de pérorer sans rien dire de consistant à tel point que le peuple comorien ne leur accorde aucun crédit.

Ils sont dépourvus de vision claire et de propositions pouvant aider le peuple comorien en cette période de crise sanitaire mondiale, ne trouvant mieux à faire que de palabrer et critiquer vainement le gouvernement en place.

Comment Mouigni Baraka, qui a passé cinq ans à la tête du gouvernorat de Ngazidja sans aucun bilan, ainsi que ses comparses, peuvent aujourd’hui se permettre le luxe et le culot de critiquer un régime qui, à leur contraire, ne fait que servir son peuple tant au niveau infrastructurel, économique et social.

Ils étaient où quand Volo-volo était impraticable surtout en période de pluie avec une route boueuse et les tonnes d’ordure qui jonchaient tout ce marché, rendant invivable ce grand espace public où la majorité des comoriens s’y retrouvent au quotidien.

S’ils étaient encore au pouvoir aujourd’hui, je crois que le peuple comorien allait préférer rester chez lui et s’auto-confiner plutôt que de prendre le risque de vaquer à ses préoccupations journalières au péril de sa vie.

Pourvu que Mouigni Baraka et ses comparses aient encore leurs têtes sur leurs épaules. Comment peuvent-ils oser mitiger le bilan positif du président Azali et de son gouvernement, eux qui étaient au pouvoir une décennie durant sans avoir laisser de trâces visibles ? Badi Hanyoni na wure !!!

Pour votre mémoire Messieurs Mouigni Baraka et consorts, voici une petite rétrospective qui pourrait rafraichir vos esprits déjà fragilisés et englués. Le résultat puisqu’il faut qu’on l’appelle ainsi car le mot bilan vous parait difficile à accepter. Des résultats secteur par secteur, des quatre années de pouvoir du Président Azali :

–          Dans le secteur de l’énergie :

Achat, transport par Avion et Installation de trois centrales électriques dans les trois îles et qui ont permis de ramener à la vie les activités économiques dans les quatre coins de l’île, votre boulangerie étant un exemple très parlant.

Délestage oui il y en a certes, car l’électricité est là. Mais pendant votre règne pouvait-on délester l’obscurité ?

–          Dans le secteur des infrastructures routières :

La réhabilitation des routes nationales et secondaires en est la principale illustration et cela dans toutes les contrées du pays.

  Ngazidja :
Moroni-Hahaya-Mitsamiouli ;

Koimbani-Chomoni ; 

Itsinkudi-Mtsangadjou-Dimani ;                           

Ikoni-Moindzaboini ;

Moroni-Foumbouni ;

Moroni-Oasis ;

Moroni-Djomani ;

Mitsoudjé-Djoumoichongo-Hambou ;

Volo-volo.

Ndzouani :

Ouani-Bambao Mtsanga ;

Dindri-Lingoni;

Domoni,

Sima-Moya ;

Mohéli :

Fomboni-Miringoni

 –         Dans le secteur sanitaire :

Dans l’optique de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030, le Président Azali  fait construire un hôpital de renommée internationale sur 6 niveaux et le chantier avance à grand pas dans les délais impartis.

Je vous invite à quitter vos loges et à faire un petit tour sur le site de construction de l’hôpital. Vous constaterez de vous-même l’évolution du chantier que vous prétendez dépourvu de budget.

 

–          Dans le secteur social :

 La vie du comorien s’est vu améliorée avec :

la baisse des prix des produits de premières nécessités tels que le riz, le pétrole, les produits carnés, la farine, les frais de transport et pour couronner le tout la diminution de 50% des frais d’inscription à l’Université des Comores.

 

Enfin, pour ne pas trop vous fatiguer, après les efforts fournis ses 4 dernières années, les Comores sont aujourd’hui entré dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire et sans avoir bénéficié d’une IPPTE s’il vous plaît ! Tout les voyants de notre économie sont au vert mais pas le vôtre.

Une tournante en 2021, un non évènement

Les membres de la pseudo union de l’opposition sont bel et bien amnésiques, sinon déboussolées. Font-ils semblant d’oublié qu’avec le référendum constitutionnel du 30 Juillet 2018 qui a ouvert la voie à la réalisation des élections présidentielles et goubernatoriales de 2019 et législatives de 2020 la tournante en 2021 relève des cours d’histoire ? Le comble c’est que pour eux le référendum fut et reste illégitime mais les élections qui en découlèrent légales et ils y ont tous pris part et en grand nombre. 11 candidats contre AZALI !

Pendant ces élections, chaque candidat avait son programme et l’a dévoilé au public. Les onze candidats de l’opposition, eux, leur programme commun était de participer et gagner ces élections pour ensuite, disaient-ils, revenir à « l’ordre constitutionnel » en respectant les accords de Fomboni.

Comme si ils étaient pour quelque chose dans la réalisation de ces accords. En fait, où étiez-vous lorsqu’il fallait sauver l’unité du pays  monsieur Mouigni?

Le candidat Azali a défendu les raisons d’être et le bien fondé de la nouvelle Constitution de Juillet 2018 qui a prévu un  mandat présidentiel de cinq années renouvelables une fois.

Certes, l’union de l’opposition n’a participé ni aux Assises Nationale de Février 2018 ni au référendum constitutionnel de juillet 2018. Mais, elle a participé aux élections qui ont découlé des assises et de la nouvelle constitution.

 

La gestion de la Covid-19

Notre pays est l’un des pays d’Afrique qui a mieux gérer cette pandémie aussi dangereuse tant au niveau sanitaire qu’économique. Entre autres mesures, le gouvernement a ainsi gérer la situation de cette crise sanitaire mondiale :

  • Exhorter les comoriens à s’approprier les gestes barrières contre la pandémie
  • Fermer les frontières avant que la pandémie n’arrive dans le pays pour limiter les risques de contamination ;
  • Interdire les rassemblements au-delà de 20 personnes et instaurer un couvre-feu pour limiter la circulation aux heures non essentielles ;
  • Mettre en place, équiper les sites de prise en charge des malades et assurer leur opérationnalités sans rien demander à la population ;
  • Rapatrier les comoriens de par le monde et les prendre en charge sur le sol national ;
  • Reconnaître explicitement l’engagement exceptionnel des soignants et de tous ceux qui sont au front en leur accordant des primes spécifiques ;
  • Prendre en charge les salariés des entreprises publiques impactées directement par la pandémie tout en assurant le fonctionnement régulier de l’Etat et la régularité du versement des salaires de ses agents ;

Si c’est cela la mauvaise gestion de cette crise sanitaire mondiale, je vous invite alors à approfondir votre analyse de la situation car ce que vous avancez jusque là n’est que mensonges, incongruités et surtout futiles.

La posture d’éternel second vous va parfaitement bien !

Résignez-vous et acceptez Mr Mouigni de jouer votre rôle d’éternel second. Dans cette posture, vous êtes plus efficace et utile à quelque chose mais pas en tant que leader. Oui ! Votre rôle d’éternel second vous est toujours utile.

–          Etant le second de Kiki dans le parti Orange, on vous a hissé au rang de gouverneur de l’île autonome de Ngazidja ;

–          Etant le second de Mamadou dans l’union de l’opposition, on vous a hissé  au rang de vice-président de cette union moribonde de l’opposition ;

–          Etant le second de Campagnard au sein de la fameuse CNT, vous êtes devenu président de votre propre marasme politique.

Mais en voulant voler avec vos propres ailes notamment en briguant la magistrature suprême en 2016, vous avez fini par voter contre vous-même, et en 2019, vous avez fuit à la dernière minute et appelé à la casse des urnes.

Aujourd’hui vous régnez sur les restes de votre seconde classe. Deuxième classe Mouigni, levez vous, Agwa vous l’ordonne!

Votre équipe a dirigée ce pays pendant une décennie, et devrait accepter son échec dans tous les domaines et éviter de vouloir mener à la traine toute une population dont l’espoir repose sur un régime sensible à leur quotidien et à leur réalité.

Tadjidine Ben Ahmed

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