ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Oumouri M’madi Hassani: « Des hautes autorités transgressent les lois »

L’hypothèse des élections crédibles et transparentes n’est pas admise pour certains dirigeants de l’opposition. Malgré le code de bonne conduite signée par les candidats, le député Oumouri M’madi Hassani déplore la présence de Moustadroine Abdou, président suppléant et le ministre en charge des élections, Mohamed Daoudou au meeting du candidat Azali Assoumani, à Mitsoudje.

Le député Oumouri

Tous les candidats prônent des élections crédibles, démocratiques. Pourtant, selon le député Oumouri M’madi Hassani, les lois sont transgressées par le gouvernement notamment Moustadroine Abdou, président suppléant et Mohamed Daoudou, ministre en charge des élections. Ces deux autorités ont pris part au premier meeting du candidat Azali Assoumani. Une présence qui viole les lois, dit-il. Quel code électoral utilise-t-on dans ces élections ?

« Le respect des lois est le meilleur atout pour des élections transparentes. Mais je suis inquiet car, vous avez remarqué le dimanche dernier à Mitsudje  la présence du président suppléant et du ministre chargé des élections au meeting du candidat Azali Assoumani. Nous appelons la Ceni de jouer son rôle. Ainsi, nous interpellons le gouvernement que Moustadroine ne peut pas prendre part à un meeting d’un candidat car il n’est pas un président du candidat Azali Assoumani mais plutôt un président pour tous les comoriens », a crié le député Oumouri. Et lui de poursuivre, « même si des véhicules du gouvernement ont été dissimulés lors du meeting à Mitsoudjé, mais cela ne nous fait rien », ironise-t-il.

A en croire le député, « Moustadroine ne peut en aucun cas prendre part à un meeting d’un candidat, c’est illégal », a-t-il insisté. Ce comportement est considéré par les ténors de l’opposition de « mauvaise gouvernance et d’incompétences. » Le parlementaire tire la sonnette d’alarme et appelle au président suppléant à respecter ses engagements entant que garant des institutions et les acteurs électoraux à respecter également les lois en vigueur.

Kamal Saïd Abdou

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