ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Parti Rdc : « Mouigni Baraka n’a pas changé de couleur ni de position »

Le service de communication du parti Rdc de l’ancien gouverneur de l’ile de Ngazidja, Mouigni Baraka SaïdSoilih, lors d’une conférence de presse, samedi dernier, a réaffirmé l’appartenance de Mouigni Baraka dans l’opposition. L’ancien conseiller Salami a indiqué que « Mouigni Baraka n’a pas changé de couleur ni de position et n’a jamais négocié officieusement avec le président Azali Assoumani. »

« Il s’agit d’une rentrée politique », a confirmé l’ancien conseiller Salami et membre du service de communication du parti Rdc de l’ancien gouverneur Mouigni Baraka. « Il fera une déclaration prochainement à travers laquelle toutes les questions seront abordées », a-t-il poursuivi. Mouigni Baraka est toujours dans l’opposition mais son absence est significative, selon l’ancien conseiller Salami. « Pendant toute cette période d’absence, l’ancien gouverneur est toujours en contact avec ses amis de l’opposition. Il n’a jamais changé de couleur ni de position. Il fait partie de l’opposition. D’ailleurs, il est le premier à se déclarer opposant après les élections de 2016 », a-t-il rappelé.

Revenant sur le sujet du parti Rdc, Saïd Darkaoui Mohamed a rappelé qu’aucun jugement définitif n’a été rendu après le jugement de référé en faveur de Djaé AhamadaChanfi. « Nous avons exercé un recours sur le fond mais jusqu’à maintenant aucune décision n’a été rendue. Alors le parti n’appartient à personne. D’ailleurs, le jugement en référé exige que Djaé organise le congrès, chose non faite. En tout cas, le parti est là avec ses militants et son président Mouigni Baraka Saïd Soilihi. Le parti est actif à l’intérieur du pays comme à l’extérieur du pays », a-t-il avancé.

Concernant la conférence des bailleurs de fonds organisée à Paris, Farid Ahmed en contre-attaque puisque, dit-il, elle n’a pas donné ses fruits jusqu’à nos jours. L’insécurité juridique et le climat politique qui prévaut le pays actuellement en sont les causes. « Personne ne viendra investir dans un pays où il y a l’insécurité juridique même ceux qui blanchissent l’argent ne viendront jamais ici », a-t-il rassuré.

Kamal Saïd Abdou

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