La pêche illégale non déclarée et non réglementée constitue une menace pour l’Afrique et surtout à la population qui vit de cette activité. Cette pêche entraîne des pertes d’une somme colossale. C’est justement dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite qu’une conférence téléphonique a été organisée lundi dernier par la garde côtière des États-Unis, les forces navales des Etats-Unis pour l’Europe et l’Afrique. L’Union des Comores n’en demeure pas moins. Un défi majeur est à relever.
Cette conférence téléphonique avait pour but de parler des partenariats des Etats-Unis avec les nations africaines pour renforcer leurs capacités, faire respecter l’ordre fondé sur des règles, et faciliter la libre circulation commerciale. Cela permettra aux pays africains y compris les Comores à contrôler les navires étrangers sur les eaux africaines, cibles d’un pillage. La garde côtière des Etats-Unis, les forces navales des Etats-Unis pour l’Europe et l’Afrique se musclent d’harmoniser les relations afin de lutter contre la pêche illicite.
Comment en finir avec la pêche illégale ?
Pour rendre les actions encore plus efficaces, le renforcement des contrôles des eaux a été évoqué. « Mettre un termes à la pêche illicite et faciliter la libre circulation commerciale constitue un défi et nous sommes dans un élan pour faire avancer le dossier. Nous disposons des outils devant nous permettre de nous rapprocher de la réalisation de notre objectif », ont souligné les conférenciers, notamment l’amiral Karl L. Schultz, commandant de la garde côtière des États-Unis, et l’amiral Robert P. Burke, commandant des forces navales des Etats-Unis pour l’Europe et l’Afrique et du commandement militaire de l’OTAN à Naples.
Quel sort pour l’Union des Comores ?
Pour le cas des Comores, ces actions incluent les stratégies de coopération entre tous les acteurs concernés de ce fléau. L’Assemblée nationale, arsenal de la pêche illégale sur les eaux comoriennes ? Les élus de la nation doivent en outre mettre en œuvre un plan sur les mesures du ressort contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée.
A titre de rappel, la garde côtière des Etats-Unis est présente dans le monde entier pour préserver la paix grâce à un engagement durable et transparent et faire progresser la gouvernance maritime. Cette garde côtière opère aux cotés des nations africaines et aide les Etats partenaires à faire respecter et affirmer leur propre souveraineté par son engagement, son partenariat et présence.
Les forces navales américaines en Afrique aident les pays partenaires de l’Afrique à renforcer leur sûreté et leur sécurité maritimes dans le cadre du programme de partenariat pour le respect du droit maritime en Afrique mis en place il y a plus de 10 ans.
Amiral Karl L. Schultz
Il a pris ses fonctions de 26ème commandant de la garde côtière des États-Unis le 1er juin 2018. En cette qualité, il supervise toutes les opérations mondiales de la garde côtière et 41 000 militaires en service actif, 6 200 réservistes et 8 500 civils, ainsi que l’assistance de 25 000 bénévoles auxiliaires de la garde côtière.
Amiral Robert P. Burke
Commandant, forces navales des États-Unis en Europe et en Afrique Commandant, Commandement militaire de l’OTAN à Naples. L’amiral Robert Burke est originaire de Portage, dans le Michigan, et titulaire d’une licence et d’une maîtrise en génie électrique de la Western Michigan University et de la Central Florida University. Parmi les affectations opérationnelles de Burke, on peut citer le service à bord de sous-marins d’attaque et de missiles balistiques, notamment l’USS Von Steuben (SSBN 632), l’USS Maryland (SSBN 738) et l’USS Bremerton (SSN 698). Il a commandé l’USS Hampton (SSN 767) à Norfolk, en Virginie, et été commodore de l’Escadron de développement sous-marin (DEVRON) 12 à Groton, dans le Connecticut.
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KDBA