ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Politique : Le parti FNJ se réconcilie

Le parti Front national pour la justice (FNJ) a connu 8 années de rupture et de dissociation à cause des problèmes liés à des démarches confuses et de stratégies différentes. Face à cela, des initiatives ont été prises pour se réconcilier, heureusement, le parti est uni pour ouvrir une nouvelle ère.  Hier, à Moroni, le parti a officialisé la réconciliation afin de montrer leur solidarité et unité pour défendre les mêmes causes.

L’année 1999 marque la date de création du parti Front national pour la justice (FNJ). En 2014, le parti a connu la période la plus difficile de rupture et de séparation opposées par des stratégies et des visions différentes, mais, de défense aux mêmes bases et concepts fondamentaux. Heureusement, le 15 mai 2022, tous les acteurs de la séparation ont décidé  d’ouvrir une nouvelle page de réconciliation et de solidarité. Hier jeudi, l’officialisation de cette étape aboutit (réconciliation) a eu lieu, en présence de tous les dirigeants du parti.

Ainsi, Youssouf Abdou Soimadou, membre du parti, a annoncé que « le pardon » et « la réconciliation » sont deux notions fondamentales pour un musulman qui défend sa religion. « Nous avons passé 8 années de crise et de séparation. Alors, des médiateurs ont franchi un pas vers la réconciliation afin d’être unis et soudés pour défendre les mêmes causes. Le pardon et la réconciliation entre des individus, surtout, de même religion (islam) est une obligation divine », a rappelé Youssouf Abdou soimadou.

De son côté, le secrétaire du parti, Mahamoud Hodari, a expliqué les conséquences existantes lors d’une rupture ou d’une séparation entre des individus ou une communauté. Il a cité, entre autres, la rancune, la mauvaise foi, l’inégalité juridique, les difficultés vitales. « Les ulémas de la région d’Itsandra sont les premières personnes à réagir pour cette étape franchie. Car ils ont rappelé les conséquences qui existent lors d’une séparation entre une communauté donnée. La rupture dégénère la mauvaise foi, la rancune, l’inégalité juridique et des difficultés dans la vie quotidienne », a souligné le secrétaire général. 

Abdoulandhum Ahamada

 

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