Le pays traverse un climat politique délétère depuis presque 5 ans. La paix et la stabilité sont menacées, le parti Ulezi à travers une conférence de presse tenue hier au New Select plaide pour un dialogue national inclusif entre les partis de l’opposition, le gouvernement et la communauté internationale afin de préserver l’unité nationale et instaurer la démocratie.

Soucieux du climat politique qui secoue le pays ce dernier temps, le parti Ulezi opte pour un dialogue national inclusif. Alors qu’un dialogue national a été tenu en présence de Lamamra, le parti Ulezi annonce que « nous nous sommes entretenus avec les parties prenantes, elles sont prêtes au dialogue ».

5 ans déjà depuis que le parti Ulezi se constitue une force alternative, il a rebondi le parole des sages, notamment paix et réconciliation. « Nous avons été contre les reformes parce qu’elles n’ont pas été suivies la voix des sages. Nous étions contre la dissolution de la commission anti-corruption », rappelle le premier secrétaire national du parti Ulezi, Natuk Mohamed Mouzaoir.

Selon lui, le climat de terreur et de pression menace la paix et la stabilité du pays. « Les droits des opposants bafoués, homicide sans enquête cela montre que le pays actuellement est dans l’instabilité. Nous n’allons pas continuer comme ça, il faut avoir une solution », déplore le coordinateur.

Les chancelleries en Union des Comores sont invitées afin de faciliter le dialogue. Aussi le président de la République est concerné. « Nous avons adressé un courrier au président de la République pour qu’il invite les comoriens parce que c’est lui qui détient le pouvoir avant que le pire arrive. Nous avons eu réponse de notre courrier. Nous saluons aussi la disponibilité de chaque partie prenante pour la tenue du dialogue », a-t-il exprimé.

Kamal Saïd Abdou