Le commissariat général au plan en collaboration avec le ministère de l’intérieur a, hier, organisé un atelier de validation et de révision des lois sur les partis politiques. Une manière d’accompagner le plan de développement intérimaire sous le respect de la cohésion sociale et nationale.
Un débat démocratique misé sur la détermination du statut juridique des partis politiques et la réglementation des avantages qui peuvent leur être accordé par l’Etat. Des consultants administratifs et financiers, des défenseurs des droits de l’homme et plusieurs instances publiques et privées, et autres ont été réunis à l’hôtel le Retaj pour réfléchir sur le projet de loi portant organisation et fonctionnement des partis et groupements politiques en Union des Comores. « Nous sommes venus ici pour faire une révision de la loi portant les dispositions générales relatives aux partis et aux groupements politiques. Rien n’est décidé. C’est une manière de présenter la loi qui régit sur les partis et groupements politiques. Nous allons améliorer les recommandations de chaque intervenant. Cette loi sera envoyée à l’assemblée nationale et les textes seront étudiés et validés à la prochaine session parlementaire d’octobre prochain », a déclaré Fouad Ghoulam, commissaire général au plan.
Quant à Mbae Toimimou, directeur général des élections, dans cinq ans, plusieurs projets seront en cours d’exécution, la mise en place d’une loi qui définit la structure, la constitution et l’organisation d’un parti ou groupement politique permettra à atteindre une transparence politique et financière. « Beaucoup des têtes se sont présentées ici pour débattre sur les lois des partis ou groupements politiques. Nous avons voté une nouvelle constitution en 2018. Nous avions plus de 51 partis politiques. Dans cinq ans, plusieurs projets de développement économique et financier seront en cours. Nous aurons des projets de développement sous le respect de la démocratie. Durant cette période, la démocratie parle de quoi ? Quel est son rôle et son déroulement ? Les responsables des partis ou groupements politiques gouvernementaux ou de l’opposition étaient présents. Finalement, nous allons présenter ces lois au président de la République et puis envoyées à l’assemblée nationale pour être votées », a expliqué Mbae Toimimou, directeur général des élections.
Abdoulandhum Ahamada