ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Présidence de l’UA : Azali, un président contesté, selon Natuk Mohamed Mouzaoir

Le chef de l’Etat comorien succède au Sénégalais Macky Sall à la tête de l’Union Africaine depuis le 18 février dernier. Natuk Mohamed Mouzaoir, 1er secrétaire national du parti Ulezi rappelle que le président Azali est contesté à l’intérieur du pays et à l’extérieur. Face aux conflits politiques qui déchirent le continent, le parti Ulezi estime que l’actuel président de l’Union africaine n’est pas en mesure de diriger le continent.

Occuper une telle place pour un petit État insulaire comme l’archipel des Comores est un privilège pour notre pays. Mais les défis dans le continent sont nombreux, selon Natuk Mohamed Mouzaoir. Beaucoup critiqué par certains pays africains, Azali Assoumani est devenu un président contesté dès sa prise de fonctions. « Nous savons tous que la présidence d’Azali Assoumani à la tête de l’Union africaine est contestée parce qu’il a pris le pouvoir par la force. Sa crédibilité vis-à-vis de ses homologues africains et étrangers est remise en cause », explique Natuk Mohamed Mouzaoir qui ajoutera que le peuple comorien n’attend pas grand-chose de cette nomination qui n’apportera rien et ne donnera rien comme solution quant à la situation chaotique qui règne au pays actuellement.

« Aujourd’hui notre pays traverse une période la plus critique de son histoire. Il subit de plein fouet un mauvais choix politique et économique de ce gouvernement. Pénurie à répétition, chômage élevé, naufrage des jeunes intellectuels comoriens dans les eaux de Mayotte et sur la mer méditerranée, tout couronné par la corruption généralisée, conséquence de la mauvaise gouvernance de ce régime », indique le 1er secrétaire national du parti Ulezi.

Face à ce constat très critiqué et négatif de l’actuel président de l’Union africaine, le parti Ulezi lance un appel à toutes les forces vives de la nation à saisir l’occasion de diriger la destinée de tout le continent  africain pour converger leurs luttes afin d’exiger la restauration de l’Etat de droit et imposer une alternance démocratique. 

Kamal Saïd Abdou

Laisser un commentaire