Le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani a offert une enveloppe de 300. 000.000 de francs comoriens à l’office national de la vanille. L’idée est de soutenir les préparateurs de cette filière impactée par la pandémie dans le but de relancer leurs activités et qu’en fin, ils puissent rembourser leurs prêts bancaires.

La détermination du président Azali Assoumani de soutenir le secteur agricole plus précisément la filière vanille, n’est pas moindre. Une enveloppe de 300.000.000 de francs comoriens a été octroyée par le chef de l’Etat à l’office national de la vanille. Un signe fort de la part du chef de l’Etat de vouloir pousser cette filière vers un nouvel élan de croissance économique. L’idée est de soutenir les préparateurs à trouver une porte de sortie face à leurs dettes auprès des banques et de relever leurs défis.
Le président Azali a reconnu que cet or noir est la base de l’économie. « Cela est vrai, le président de la République Azali Assoumani nous a offert une enveloppe de 300 millions de nos francs dans le souci de soutenir en particulier les préparateurs de la vanille à s’en sortir de leurs dettes faites dans les banques », a annoncé Aboubacar Abdoulwahab, directeur général de l’office nationale de la vanille. Selon lui, il s’agit des mesures d’accompagnement prises par le président pour les préparateurs de la vanille de pouvoir relever leurs défis.
Le directeur général a par ailleurs mis fin aux doutes selon lesquels cette somme colossale serait détournée. « J’ose rassurer à nos chers préparateurs de la vanille que l’argent octroyé par le président est à la banque centrale et bientôt il sera distribué aux préparateurs enregistrés dans nos bases de données », a-t-il rassuré.
A noter que le secteur de la vanille constitue le levier de l’économie du pays. Il connait depuis très longtemps une chute caractérisée par la perte de la valeur de tonnage. Les préparateurs de vanille ont vendu aux environs 7 tonnes et 600 kgs de vanille l’année dernière pourtant ils ont des crédits bancaires. Cette année le prix de cet or noir était de 10 mille francs comoriens contre 25 mille francs comoriens les années dernières. Mais le secteur a été fortement touché par la crise sanitaire. Le coronavirus a fait son apparition et le pont a été coupé. Pourtant le train allait partir pour une croissance économique solide. Mais le soutien affiché par le chef de l’Etat aux préparateurs de vanille donnera un nouvel élan pur le secteur de la vanille.
Nassuf. M. Abdou