ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Projet poste Kenneth : La  BM lancera  bientôt les appels d’offres

Les appels d’offres vont bientôt être lancés par la BM. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’aménagement du territoire Afretane Youssouf lors d’une réunion de validation du projet poste Kennethe. Un projet qui prévoit, la construction 250 logements, le renforcement du littorale et l’accompagnement de la sécurité civile. Le tout pour une enveloppe de 45 millions de dollars.

 Alors que les dégâts matériels du cyclone Kenneth se fait toujours sentir dans l’ensemble du pays, la banque mondiale accélère les diagnostics dans le volet de la reconstruction. Hier jeudi, en partenariat avec des représentants de la banque mondiale, le ministère de l’aménagement du territoire ont tenue, à Moroni, un atelier de validation du nouveau rapport des diagnostics du projet poste Kenneth. « Cette réunion fait suite au cyclone Kenneth du 2019, le gouvernement comorien a manifesté l’intérêt à ce  que la Banque mondiale intervienne pour l’accompagner à atténuer les effets du cyclone, la résilience du peuple comorien », a déclaré Boubacar Sidi Walbani représentant résident de la Banque mondiale. Ce dernier souligne que,  les attentes de la BM par rapport à ce projet,  est d’aider les personnes touchées à atténuer les effets du cyclone Kenneth.

Le projet  devra, selon lui, contribuer à fournir 250 logements et à réhabiliter les infrastructures communautaires dévastées par ce cyclone. « Les  interventions de la banque mondiale s’alignent avec les priorités du gouvernement comorien, parmi elles, il y’a la littorale, la sécurité civile pour renforcer son dispositif de   gestion des catastrophes naturelles », précise le représentant résidant de la banque mondiale.

Le ministre de l’aménagement du territoire quant à lui, il a donné plus de précision sur les zones touchées et qui ont été recensées à partir des études menées dans les îles, dont Djoezi à Moheli, Foumbouni à Ngazidja ainsi que Mdjamawé et Ouani à Ndzouani.

« C’est un projet qui repose sur quatre étapes si importants, notamment la connaissance sur le littoral à partir de la collecte des données existantes, l’étude des conditions météo-océanique et la réalisation d’un bilan général du fonctionnement de littorale et identification des zones aux aléas érosion et submersion des zones vulnérables », conclut-il.

Nassuf.M.Abdou

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