ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Réglementation sur le prêche religieux : Un bain de sang évité de justesse à l’ancienne mosquée de Badjanani

Un arrêté communal du 5 janvier interdit le prêche non autorisé par la mairie. Aussitôt  l’arrêté  mis en vigueur, qu’un prêcheur viole l’arrêté. Ce qui a provoqué des remous. Abbas Mohamed El-Had, conseiller municipal a regretté sur le fait que le maire s’immisce sur un domaine très réservé et fait  appel au maire de se référer aux textes en vigueur pour ne pas compromettre la solidarité et la cohésion sociale de la capitale.

Le domaine des affaires religieuses est un domaine exclusivement réservé à l’Etat. Un conseil des ulémas est déjà là, selon Abbas Mohamed El-Had, membre du conseil municipal de Moroni. L’arrêté du maire en date du 5 janvier divise plus qu’il unit sur réglementation du prêche. Mais le prêcheur, cible de cet arrêté, n’a pas pris en compte cet arrêté du maire.

Au moment de ses prêches habituels après la prière de 18h, la police municipale a voulu empêcher le prêche mais chassée par ceux qui ont été à l’ancienne mosquée de Badjanani. « Heureusement un bain de sang a été évité le dimanche dernier à l’ancienne mosquée de Badjanani entre les jeunes de Moroni. La gendarmerie s’est intervenu pour calmer la situation », a expliqué le conseiller communal qui a contesté la légalité de cet arrêté. « Aucun texte de la mairie n’a prévu un conseil des ulémas de la commune. Il n’existe pas un conseil des ulémas communal encore moins un conseil des ulémas villageois. Il n’y a qu’un seul conseil des ulémas institué par le gouvernement. Je pense qu’il est temps de mettre fin à ces agissements inutile qui salissent l’image de la capitale et risquent de compromettre la solidarité et la cohésion sociale », a-t-il souligné. A en croire cet ancien ministre de l’intérieur, un tel arrêté a failli glisser le gouvernement en créant un événement aux conséquences inconnues.

Kamal Said Abdou

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