Cinq points ont été abordés par Vêlayoudom Marimoutou, secrétaire général de la COI et le président Azali Assoumani à Beit Salam. Il s’agit notamment de la projection des États insulaires Africains sur la scène internationale, promouvoir l’économie bleue et la sécurité maritime, l’agenda climatique et les besoins spécifiques des îles, capitaliser sur les succès de la coopération régionale pour renforcer les réseaux continentaux et la demande de statut d’observateur de la COI auprès de l’Union Africaine. Devant la presse hier au Golden Tulip, le secrétaire général de la COI dit être satisfait de cette rencontre.
Il s’agit de la première visite du secrétaire général de la COI aux Comores. Une occasion pour lui de s’entretenir avec le chef de l’Etat, président en exercice de l’union Africaine.
Au menu de cette rencontre, 5 points ont été abordés. Il s’agit entre autres, de la projection des États insulaires Africains sur la scène internationale, de promouvoir l’économie bleue et la sécurité maritime. Également, l’agenda climatique et les besoins spécifiques des îles, capitaliser sur les succès de la coopération régionale pour renforcer les réseaux continentaux et la demande de statut d’observateur de la COI auprès de l’Union Africaine. « Nous avons rencontré les autorités politiques et institutionnelles pendant notre séjour et nous avons fait une visite sur l’île de Mohéli », a mentionné le secrétaire général de la COI. Selon lui, la visite avec les institutionnels et les politiques s’est bien passée.
Les Comores à la tête de l’UA. Pour le secrétaire général de la COI, c’est la première fois qu’un État insulaire occupe cette fonction depuis la création de l’UA en 2004. La COI souhaite protéger les États insulaires Africains sur la scène internationale pour un traitement différencier pour les Etats insulaires en développement et mettre en avant des sujets pour lesquels les îles ont un intérêt particulier.
« Pour les cinq pays membres de la COI, trois d’entre eux notamment Maurice, Seychelles et la Réunion ont le PIB/habitat les plus élevés », dans le continent. Interrogé sur la position de la COI au sujet de l’opération Wuambushu, le secrétaire de la commission de l’océan indien se dit très attentif à ce sujet et laisse les États concernés à traiter cette question de façon bilatérale.
Kamal Said Abdou