Le gouvernement comorien a ouvert les frontières depuis lundi pour faciliter la vie de la population. Saïd Hassan Ali, citoyen comorien estime que le manque des moyens techniques efficaces et du personnel qualifié est inquiétant pour faire face à cette maladie.
Le premier vol est atterri, lundi dernier, à l’aéroport de Moroni-Hahaya. Les mesures barrières sont respectées à l’aéroport. Le manque d’équipements sophistiqués ainsi que l’insuffisance du personnel qualifié pour la lutte contre la covid-19 inquiètent la population, selon Saïd Hassan Ali. « Ouvrir les frontières est une bonne chose, mais le risque de propagation de cette maladie est inquiétant. Je crois que les responsables ne doivent pas baisser la garde. On se souvient très bien quand un vol en provenance de Madagascar est arrivé ici au moment où les frontières n’étaient pas ouvertes, le pays a enregistré beaucoup des cas importés », souligne Saïd Hassane Ali.
Selon lui, les responsables aéroportuaires ont l’obligation de veiller à ce que cette maladie n’envahisse pas le pays. « Je suis content de l’ouverture des frontières mais je crains en même temps le risque de propagation Covid-19 du moment où notre pays ne dispose pas suffisamment d’équipements de contrôle », a-t-il dit.
Saïd Hassane Ali rappelle que le coronavirus est une pandémie dangereuse qui a anéanti le monde. « Nous sommes dans un pays où la propagation de cette maladie sera facile vue que la population ne croit pas, jusqu’à présent, au danger que représente cette maladie. Nous sommes dans un pays séparé par la mer. Il faudrait encore renforcer la surveillance dans les côtes car des navires étrangers pourraient accoster dans l’une de nos iles sans que les autorités aéroportuaires soient au courant», conclut-il.
Kamal Saïd Abdou