ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Sale constat du coronavirus : malédiction divine ou autre ?

Un vent de panique souffle sur toute la terre depuis décembre 2019, causé par un minuscule virus qui selon  le propos du  Président français « un ennemi invisible et insaisissable ». Oui virus, tu n’as ni forme ni visage, seulement tu viens de l’Orient jaune, tu envahis l’Occident blanc et tu débarques finalement au Sud noir sans y être désiré ni invité. Partout tu commets des ravages, tu causes des saccages, tu désorganises des économies et tu engendres des anémies. Un ennemi redoutable tu n’es pas redevable, implacable tu es capable de tout emporter en commençant par ce que  nous avons de plus cher et de plus intime et sans nul doute, tu répands la terreur sur la terre.

Dans tous les quatre coins de la planète, il y a ton ombre inexorable qui plane et qui fait toujours peur, prête à frapper ; à éliminer les moins chanceux, les moins résistants. Aux grands pays, se disant puissants, tu les  sous-estimes, tu les ridiculises chaque jour, tu les châties et tu ne leur pardonnes pas ; aux pays émergents, tu ne leur donnes aucune chance de sauvetage, et même aux pauvres iles  dont font partie les Comores, tu planes des menaces en provoquant la psychose, la nausée plus que sartrienne. Des morts, des internés en quarantaine, des bannis comme des proscrits, à ne pas rentrer ni partir, tu en es le responsable, le pire coupable. En étant la cause des tragédies humaines, de ce début de 2020, par ton « odeur », tu apportes également la désolation.

Tu oses défier la médecine et les médecins en emportant quelques uns de ces derniers, tu es insensible aux « bombes laborantines », tu affrontes les médicaments et autres plantes naturelles. Cependant on finira par t’abattre, t’éliminer, te détruire inch Allah, car tu as endeuillé beaucoup de foyers, pillé tant de régions, semé la confusion dans tant de zones. Il est vrai que partout on ne parle que de toi par ton omniprésence, personne ne peut  à l’heure qu’il est, t’arrêter, t’empêcher de nuire hélas ! Mais tôt ou tard, on parviendra à t’appréhender et à te mettre hors d’état de malfaisance.

D’ici là combien de gens partiront malheureusement avant toi ? Des centaines, des milliers ou plutôt davantage d’innocents succomberont sous ton « poison mortel », malgré d’incessants efforts de part et d’autre afin de juguler ton emprise. L’optimisme est de mise c’est fort remarquable pour ceux qui croient encore  à un sursaut de cette vie. Pour peu de choses de ce bas monde insignifiant, la vie n’a pas encore dit son dernier mot, ni fait son ultime salut. On l’espère tous .Certainement, dans des mois, on se souviendra  longtemps de toi, de ton passage lugubre, de tes  traces indélébiles que tu  auras  laissées. Des traces inoubliables, il est à constater, telles des cauchemars sans fin.

Pour certains esprits, c’est une malédiction, « une punition divine » parce que les hommes pèchent trop par orgueil ou dédain, par des actes insipides ,voire abominables ou condamnables  tels les mariages homosexuels ou les relations sexuelles entre l’humain et l’animal ,jugés contre nature et tant d’autres aussi inimaginables ; pour d’autres en revanche, la folie des hommes afin de dominer la nature et l’univers leur pousse à commettre l’irréparable donc  l’inefficacité  de leur science pour sauver le genre humain en cas de vrai danger interplanétaire, la guerre apocalyptique qui pouvant mener à la destruction de la Terre entière .Tandis  que d’autres ,encore, plus radicaux ,qu’on le veuille ou non, la fin du monde s’approche à grands pas et des signes révélateurs et non des moindres annoncent à l’humanité que d’autres maux plus terribles que terrifiants sont à venir et pourraient surgir d’un instant à l’autre, d’un pays vers un autre voire d’un continent à un autre sans aucune exception, si rapidement à la vitesse d’un météore.

Certes, par ses diverses inventions, ses actes immoraux de toutes sortes et ses insouciances d’un lendemain fascinant, le monde ne court –il pas à sa perte !  Aux grands maux les grands remèdes !  N’est-il pas temps, à mon sens, de se repentir, de se ressaisir sincèrement avant qu’il ne soit trop tard ? Dieu, dit-on, dans toute sa bonté pourrait nous être clément  et  bien sûr miséricordieux !

Abdillahi Mohamed, enseignant

 

 

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