Samedi dernier, a eu lieu en France, le salon business des entrepreneurs de la diaspora africaine. Un événement qui a réuni plusieurs entrepreneurs comoriens de différents secteurs. Une occasion pour eux, de vendre les Comores à l’échelle mondiale. Les opportunités et les richesses que recouvrent l’Afrique en général ont été sensibilisées aux africains présents. Les entrepreneurs comoriens ont été conseillés de rentrer au pays, d’investir et d’aider les jeunes à entreprendre chez eux.

Installés bien en France avec leurs investissements, les entrepreneurs comoriens souhaitent développer le savoir-faire comorien. Leurs activités séduisent une clientèle d’affaires. La cérémonie s’inscrit dans un souci d’apporter des solutions aux problèmes des jeunes de la forte diaspora comorienne et africaine en général à travers le monde et de montrer les immenses potentialités d’investissement au bercail. C’est un espace de rencontre entre entrepreneurs africains pour favoriser l’accompagnement des ressortissants africains vivant à l’extérieur.

Ayant pris part à ce grand rendez-vous, le président de l’UCCIA, Chamsoudine Ahmed a expliqué qu’il a fait le déplacement depuis les Comores : « parce que par expérience, la diaspora comorienne et la diaspora africaine en général ont souvent très peu de connaissance de leur continent, de leurs pays. » Le président de l’UCCIA a exposé sur l’environnement des affaires aux Comores.

En marge de ce salon, des stands des entrepreneurs comoriens ont été exposés afin de valoriser le savoir-faire du pays. On y trouve de l’artisanat, de l’agroalimentaire, de l’immobilier, de la culture, entre autres.

Ce salon business des entrepreneurs de la diaspora africaine veut construire un pont entre les jeunes entrepreneurs africains et leur diaspora. La diaspora, certes, apporte son expérience. Les entrepreneurs de la diaspora doivent faire des efforts pour investir dans leurs pays. « Il y a du génie en nous. Cela ne fait aucun doute », a déclaré une entrepreneure comorienne.

Bien que les jeunes aient vraiment besoin de pouvoir montrer la voie de l’émergence, mais le manque de financements ne leur permet pas de s’épanouir au mieux. 

KDBA