ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Sécurité civile : Tachfine passe la main à Rafiki

La construction des casernes à Anjouan et Ngazidja et l’élaboration de statuts régissant le personnel sont entre autres les réformes entreprises par Tachfine Ahmed, ancien directeur général de la sécurité civile. Lors de la cérémonie de passation de service hier au siège de la sécurité civile, Tachfine Ahmed se dit rassurant que son successeur le colonel Abdallah Rafiki réalisera les actions qu’il n’a pas pu faire pour le bien de l’institution.

Beaucoup ont été fait mais il en reste encore à faire, a annoncé Tachfine Ahmed, ancien directeur général de la sécurité civile. Celui-ci a dressé son bilan de son passage à la tête de la sécurité civile.

Il a cité, la construction des Casernes à Anjouan et la construction du bâtiment qui abritera la Cosep à Ngazidja. Toutefois, le colonel Tachfine regrette le fait que la Caserne de Mohéli de l’île n’est pas achevée mais elle est en chantier. Tout n’est pas fini mais les projets ne manquent pas. L’ancien directeur général à dévoiler quelques projets en cours dont les fonds sont déjà débloqués « 2 millions 500 dollars sont débloqués par la banque mondiale, notre partenaire dans le cadre du Projet poste-Kenneth qui va poursuivre les autres projets notamment la construction des grands citernes et des dépôts pour le stockage des matériels », a expliqué l’ancien directeur général de la Cosep.

Cette dernière ayant plusieurs missions notamment, l’intervention en cas de catastrophe naturelle, travaille beaucoup malgré le salaire minable du personnel et les conditions difficiles.

« Durant notre exercice ici, nous avons élaboré le statut régissant le personnel. Malheureusement, la question de grille indiciaire reste toujours là. Je crois que mon successeur que je connais beaucoup son expérience et son engagement continuera sur les restes », souligne-t-il. Aussi la discipline et la rigueur en milieu de travail sont des facteurs essentiels. Tachfine Ahmed ne doute pas quant à la volonté et la façon de travailler du colonel Rafiki. « Je suis confiant qu’il imposera la discipline et la rigueur dans cette institution », a conclu Tachfine Ahmed.

Kamal Said Abdou

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