L’assemblée annuelle du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a eu lieu, cette semaine, en Egypte. Le président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani a pris part à cet événement de grande envergure continentale. Il a souligné « l’importance pour le continent africain de favoriser une transition vers une économie bas-carbone et une résilience au climat, une transition qui nécessitera une mobilisation des ressources financières mondiales ».
La 58 ème session des assemblées annuelles du conseil des gouverneurs du groupe de la banque africaine de développement et la 49e session des assemblées annuelles des fonds africain de développement sont tenues en Egypte du 22 au 26 de ce mois. Cette édition 2023 se tient sous le thème « mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».
Une thématique qui a permis de discuter des défis auxquels l’Afrique est confrontée pour attirer les financements du secteur privé dans les investissements à faible intensité de carbone. Le président Azali Assoumani a participé à ces assemblées et a tenu à souligner « la valorisation d’une transition vers l’économie bas-carbone et la résilience au climat ». « Je voudrais souligner l’importance pour notre continent de favoriser une transition vers une économie bas-carbone et résiliente au climat, une transition qui nécessitera une mobilisation des ressources financières mondiales », a déclaré le président de l’Union des Comores, président en exercice de l’Union africaine.
Ce dernier veut que l’Afrique instaure les conditions légales à l’investissement, notamment, la stabilité politique et la promotion de la paix. « Pour cela, il est important d’encourager et de faciliter l’investissement du secteur privé en Afrique, en créant les conditions propices à l’investissement, telles que la stabilité politique, la promotion de la paix, la protection des droits de propriété, le renforcement du cadre réglementaire favorable et une infrastructure adéquate », a-t-il sollicité.
Et lui de poursuivre : « il est possible de transformer les défis auxquels nous sommes confrontés en opportunités pour la croissance économique verte, grâce à l’implication du secteur privé ».
Abdoulandhum Ahamada