La deuxième formation de la « culture opérationnelle maritime » a été clôturée, vendredi dernier, à Moroni. Sous l’auspice de l’Union européenne (UE) du projet CRIMARIO, les forces armées du garde-côte comorien ont passé deux semaines de formation sur la « sécurité maritime », à travers la plateforme IORIS». La formation s’est basée, surtout, sur la culture maritime, la gestion et l’opérationnalisation en situation de déficit.

Deux semaines de formation sur la sécurité maritime aux Comores. La cérémonie de clôture a eu lieu, vendredi dernier. Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’intervention de l’Union Européenne soutenant les efforts déployés par les Comores en matière de sécurité maritime. « La sécurité maritime est un atout fondamental pour la paix et la sécurité d’un pays situé au carrefour du canal de Mozambique. Notre rôle est crucial dans la mise en place d’un environnement collaboratif afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et de coordonner les opérations en cas d’incident. Ces efforts illustrent l’approche coopérative régionale élevée par l’UE pour lutter contre la piraterie et répondre à un nouveau défi en matière de sécurité maritime auxquelles s’est confronté les états riverains de l’océan indien et ses défis, inclus les trafics de drogue, armes, pêche illégale et dommages environnementaux, par exemple », a expliqué Patrick Rakotondravao, formateur.
Moudjib Rahmane, commandant du garde-côte, bénéficiaire, a remercié les initiateurs de cette formation, la jugeant efficace en matière de sécurisation des activités maritimes. « Je remercie le représentant du projet CRIMARIO pour la réalisation de cette formation de sécurité maritime. La formation s’articule sur la culture maritime, la gestion et l’opérationnalisation en situation de déficit. Il est évident que l’environnement et le positionnement géographique de notre pays est susceptible d’être la cible de la menace non traditionnelle. Durant ces deux semaines de formation, plusieurs sujets ont été abordés, notamment sur la culture maritime. L’accent a été mis sur la méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle, à laquelle, permettant aux acteurs de l’action de l’État en mer, de se préparer et de gérer toutes sortes de crises auxquelles ils feront face », a-t-il souligné.
Abdoulandhum Ahamada








