ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : 2020, une année de deuil pour la presse

La presse comorienne a perdu en 2020 deux grandes figures. Il s’agit de Nakidine Hassane en janvier 2020 et Ali Abdou en décembre 2020, qui, ce dernier fut le premier président du syndicat national des journalistes comoriens.

Tous deux ont marqué la presse comorienne. Nakidine Hassane et Ali Abdou travaillèrent avec bravoure au respect de l’éthique et de la déontologie du métier journalistique. Ils ont travaillé ainsi avec professionnalisme. Ces deux regrettés de la presse locale se distinguèrent de leur style d’écriture. Toutefois, la lutte pour la liberté d’expression et contre les intimidations furent leur combat.

Pour Nakidine Hassane, après ses études au pays de la Teranga, il travailla à Ortc puis à Al-watwan comme stagiaire. Plus tard, il intégrera l’hebdomadaire <<l’observateur>>, avant de s’intégrer au quotidien Al-fajr. Il a travaillé dans la boîte jusqu’en 2017 où il fut licencié. Sa plume lui a valu le poste d’attaché de presse au ministère de la jeunesse et du sport. Ce jeune homme et père d’un enfant a fini sa carrière au ministère des finances et du budget. Il est décédé le mois de janvier 2020.

Quant à Ali Abdou, c’est à Al-watwan où il débuta et finit sa carrière. Il fut connu de sa plume. Premier président du syndicat national des journalistes comoriens, il s’engagea avec son équipe à la protection des journalistes dans leur métier, contre le coronavirus. Elu trésorier général de l’Action Média francophone section comorienne deux semaines avant sa mort.

La mort de ces deux jeunes journalistes a surpris plus d’un. Ils furent des étoiles de la presse. Nakidine Hassane et Ali Abdou sont à jamais dans nos cœurs. L’année 2020 est une année de peines pour la presse comorienne. Paix à leurs âmes.

KDBA

 

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