Aux Comores, les pénuries d’aux s’intensifie malgré les efforts d’approvisionnement. Depuis plus d’un an la capitale des Comores connaît un dénuement d’eaux considérable. Pour subvenir aux besoins quotidiens, la population doit se contenter d’acheter de l’eau auprès des vendeurs ambulants. Pour la Sonede, il s’agirait d’un problème lié à la station de pompage situé à Vuvuni. Cependant, la société attend installer des citernes dans les quartiers pour secourir les citoyens surtout en cette période.
Contrairement aux autres îles qui peuvent compter sur l’eau des fleuves en abondance, dans la capitale et ses environs, l’eau n’est pas fournie régulièrement.
Une situation préoccupante pour des milliers de foyers qui ne comptent que sur le réseau d’approvisionnement de la société nationale d’exploitation et de distribution d’eau (SONEDE) pour avoir ce liquide précieux.
La société est confrontée au problème d’infrastructures, notamment un réseau obsolète. « Ces approvisionnement irréguliers sont dûs à la station de pompage vu son ancienneté », a fait savoir un cadre de la Sonede.
« Nous travaillons sur un projet de mise en place de nouveaux châteaux d’eaux à Mkazi et Bahani. Ces châteaux faciliteront la distribution d’eau sur Moroni nord mais surtout à l’hôpital El-Maarouf. Et c’est un projet qui sera lancé prochainement », a-t-il annoncé. Et d’ajouter que « pour secourir les citoyens surtout qui habitent sur Moroni nord, nous installons des citernes qui ne manqueront pas d’eau surtout en ce mois sacré de ramadan mais aussi en période d’épidémie de choléra. Tous les habitants auront accès mais il faut un bon usage. »
Pour les habitants, cela ne date pas d’aujourd’hui, espérant alors que les citernes seront approvisionnées régulièrement. « Bon j’espère que cette fois-ci, ces citernes ne seront pas vide comme on l’a déjà vu. Et pour ce qui est de l’eau de robinet, c’est triste surtout quand on sait que l’eau est vitale depuis plus d’un an ou deux que ces problèmes ont commencé et jusqu’à maintenant, aucune solution n’est trouvée », regrette Papa Malha, un jeune citoyen lambda.
Pour d’autres, les pénuries sont désormais monnaie courante dans le pays. Tantôt pénurie de riz, tantôt d’aliment et maintenant d’eau rien de tout cela n’est étonnant.
Inmadoudine Bacar